[Mikinautes] Newsletter Mikinautes 2020
Association Nationale des Hépato-gastroentérologues des Hôpitaux généraux
« Participer aux études, c'est améliorer la connaissance en améliorant nos pratiques »
Jacques nous a quittés mercredi dernier. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avions appris sa maladie il y a quelques semaines. Jacques était un médecin hors normes, un excellent hépatologue et un membre incontournable de l’ANGH puis de l’A4.
Grâce à lui est né le premier conseil scientifique de l’association qu’il a présidé pendant plus de 10 ans.
Il avait également représenté notre association au conseil d’administration de l’AFEF. Avec lui, nous avons réalisé la cohorte CHANGH sur le carcinome hépatocellulaire. Nous aimions son côté «pas très organisé », voire discrètement «bordélique», mais aussi son humour et sa poésie parfois mélancolique. Son caractère atypique nous surprenait parfois : T-shirts improbables, tongues en hiver, oubli de clés, de portable, allergie profonde à l’informatique et aux boites mails…
Il aimait le théâtre, le bridge et tant d’autres choses. Il est parti entouré de sa famille, à qui nous pensons énormément et avec laquelle nous partageons le chagrin d’avoir perdu un ami.
Isabelle Rosa
Présidente de l’ANGH Continuer la lecture de « Hommage à Jacques Denis »
Une initiative soutenue par l’AFEF, Société Française d’Hépatologie, et la SNFGE, Société Nationale Française de Gastro-Entérologie, et l’ANGH
Pourquoi proposer un Dry January à la française ?
Alors que la consommation d’alcool diminuait ces dernières décennies, elle stagne aujourd’hui à un niveau encore très élevée de 11,7 litres d’alcool pur/habitant/an. La consommation excessive d’alcool occasionne 41 000 décès/an dont 6000 par cirrhose. En France, l’alcool reste la première cause de maladie du foie. Les minimes et très sélectifs effets protecteurs de l’alcool sont réduits à néant par ses effets délétères en cas de consommation quotidienne même en petite quantité, surtout par ses effets cancérigènes.
Pas plus de deux verres/jour et pas tous les jours !
Les experts de Santé publique France et de l’Institut National du Cancer (INCa) ont proposé en 2017 des repères pour la consommation : si on choisit de consommer de l’alcool, il ne faut pas dépasser deux verres par jour avec au moins deux jours par semaine sans consommation. Ce message de santé publique, basé sur des études scientifiques dont la validité est indiscutable, doit être porté par tous les soignants au quotidien.