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Vie Professionnelle

Astreinte en endoscopie digestive dans les CHG : Résultats d’une étude observationnelle nationale

2021

Mathilde PETIET DUMONT (1), Gilles MACAIGNE (2), Armand GARIOUD (3), Christophe LOCHER (1) et l’ensemble des centres ANGH
Service d’hépatogastroentérologie (1) Meaux, (2) Jossigny, (3) Villeneuve Saint Georges

Vie Professionnelle –  2021-05-18 – CO –

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Les modalités de prise en charge de l’astreinte en endoscopie digestive sont très hétérogènes. Nous avons réalisé au sein de l’ANGH une enquête observationnelle par questionnaire en ligne durant le mois de Mars 2021. Les objectifs de cette étude étaient : 1/ d’ effectuer un état des lieux de l’organisation des astreintes d’endoscopie digestive dans les CHG (existence d’une astreinte, modalités et conditions de l’astreinte, valorisation…). 2/ de comparer les modalités en fonction du volume d’examens annuels réalisés et de la zone géographique.
L’ensemble des résultats de cette enquête sera détaillé durant le congrès

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Endoscopie

A l’heure du duodénoscope a usage unique, qu’en est-il de l’écologie bactérienne de nos endoscopes interventionnels ? Résultats d’une étude monocentrique sur 6 ans et mise au point sur les recommandations et les techniques de prélèvements.

2021

V QUENTIN, V MARIE
CH de Saint-Brieuc.

Endoscopie –  2021-05-19 – CO –

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Pour des raisons infectieuses, il est apparu récemment sur le marché de l’endoscopie un duodénoscope à usage unique, de même suite à de nombreux signalement la firme Olympus a modifié l’extrémité distale de ses duodénoscopes. Nous avons procédé au sein de notre centre à une revue rétrospective des analyses bactériologiques réglementaires réalisées de façon prospective depuis 6ans (3 ans/3ans) et ciblées sur les duodénoscopes et échoendoscopes linéaires. La présentation des résultats permettra de montrer le taux de positivité, le caractère pathogène ou non du germe et les conséquences sur le parc d’endoscopes.
Cette communication (présentée en session endoscopie ou pratiques professionnelles) sera l’occasion d’un rappel sur les réglementations d’hygiène actuellement en vigueur.

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Gastroenterologie

Une occlusion digestive de cause inhabituelle

2021

PITON Louis, MACAIGNE Gilles
Service Gastro-entérologie
GHEF – CH Marne la Vallée

Gastroentérologie –  2021-05-14 – CC –

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Nous présentons le cas d’un patient de 31 ans, sans antécédent particulier en dehors d’une schizophrénie jusque-là bien équilibrée sous traitement, consultant pour syndrome dyspeptique évoluant depuis quelques mois avec reflux gastro-oesophagien. Il bénéficie d’une gastroscopie sous anesthésie locale 8 jours plus tard mettant en évidence une gastrite érythémateuse non ulcérée avec histologie gastrique et duodénale systématique normale. Quelques heures après la gastroscopie, le patient est admis aux urgences pour douleurs abdominales intenses d’augmentation progressive avec vomissements incoercibles faisant évoquer un syndrome occlusif.
Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ?

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Endoscopie

A propos de 20 patients ayant bénéficié de la pose d’endoprothèse auto-expansive (SX-ELLA Stent Danis) dans le cadre d’une hémorragie digestive massive par rupture de varices œsophagiennes. Etude rétrospective 2011-2020.

2021

A.RAOTO ; S.BELLON ; A.BENEZECH ; S.BRAMLI ; N.ANDRIANTSEHENO ; J.SIGRAND ; J.P. ARPURT (CHG Avignon)

Endoscopie –  2021-05-25 – CO –

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En cas d’hémorragie cataclysmique par rupture de VO, réfractaire au traitement vasoactif et à la ligature, le tamponnement, soit par sonde (Blackmore, Linton) soit plus récemment par une prothèse auto-expansible dédiée est une indication recommandée selon la réunion d’experts BAVENO VI 2015.

Méthodes :
20 hommes, âge moyen : 60,7 ans (47 – 85 ans). Cirrhose Child B : 10 (B7:5 ; B8:4; B9:1) Child C : 10 ( C10:3; C11:3; C12:4) .Etiologies: éthylique:17, VHC:1, éthylique + VHC:2. Complications avant épisode actuel : carcinome hépatocellulaire : 4, thrombose porte : 3, thrombose TIPS : 4. Mode de révélation à l’arrivée : hématémèse massive 100% avec premier épisode d’hémorragie par RVO : 8 et antécédents de LVO : 12. Taux d’hémoglobine moyen : 6.8g/dl, Nombre moyen de culots globulaires/patient : 3,1.
La pose a été réalisée au bloc endoscopie sous intubation par un opérateur sénior avec IDE endoscopie d’astreinte pour 15 patients avec contrôle par scopie pour 5 patients ou en service de réanimation pour 5 patients. L’heure de réalisation s’est faite en astreinte d’endoscopie digestive pour 12 patients /20.
Résultats :
La durée moyenne du geste d’implantation a été de 18 minutes [12-30 minutes] 
Le taux de réussite immédiat a été de 95% (1 échec par défaut de largage au début de l’expérience).
Le délai moyen de retrait à 7,8 jours [7-11 jours] sans utiliser le dispositif de retrait dédié. Une simple pince à corps étrangers était suffisante.
Au retrait du dispositif, 1 récidive hémorragique nécessitant la remise en place d’une prothèse. Pas eu de récidive hémorragique J7 à J30 :6 décès, 1 perforation œsophagienne traitée par prothèse spécifique et 4TIPS de sauvetage (délai entre hémorragie et TIPS 2- 20jours).

Conclusion :
L’endoprothèse auto-expansible SX-ELLA Stent Danis a donc sa place dans le traitement d’urgence d’une hémorragie digestive par rupture de varices œsophagiennes non contrôlée par les traitements conventionnels.
Ce dispositif reste un traitement temporaire en attendant un TIPS de sauvetage si le patient est éligible
Après la réunion de référencement au sein de la HAS 2020, ce dispositif a accédé au niveau ASA III et est en cours de négociation avec le Comité Economique des Produits de santé (CEPS).
Un projet d’observatoire national sur l’HTP va être mis en place en 2021 regroupant CHU-CHG-Libéraux sous l’égide du Club Français de l’Hypertension Portale.

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Gastroenterologie

TRANSMURAL INFLAMMATION IN CROHN’S DISEASE: CORRELATION BETWEEN INTESTINAL ULTRASOUND AND MAGNETIC RESONANCE

2021

Catarina Frias-Gomes1, Catarina Nascimento1, Gonçalo Freire2, Bárbara Morão1, Joana Revés1, Luís Gargaté2, António Alberto Santos3, Luísa Glória1, Joana Torres1, Carolina Palmela1

1 Serviço de Gastrenterologia, Hospital Beatriz Ângelo, Loures, Portugal
2 Serviço de Imagiologia, Hospital Beatriz Ângelo, Loures, Portugal
3 Serviço de Gastrenterologia, Hospital da Luz, Lisboa, Portugal

Gastroentérologie –  2021-05-12 – CO –

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Introduction: Intestinal ultrasound (IUS) is a non-invasive tool to assess transmural inflammation (TI) in Crohn’s disease (CD). Our aim was to correlate the bowel wall thickness (BWT) evaluated by IUS and magnetic resonance enterography (MRE) in CD patients with active disease, before starting biologic treatment.

Methods: Prospective cohort study of CD patients who started infliximab therapy. Biochemical markers (including C-reactive protein [CRP] and faecal calprotectin [FCal]), colonoscopy, IUS and MRE were evaluated before starting infliximab treatment. The most affected segment was selected for analysis. TI was defined when BWT ≥ 3 mm. Other IUS parameters, such as lymph nodes, strictures and fistulae were also evaluated (peri-anal disease was not assessed).

Results: Overall, 21 patients were included (male gender 62%; median age 33 years [IQR 25-45]). Most patients were A2 (n=15), with ileocolic disease (n=13) and inflammatory phenotype (n=14). Fifteen patients (71%) were biologic naïve and 13 (62%) were treated with combination therapy. The most affected segment was the terminal ileum (51%, n=11). Median BWT assessed through IUS and MRE was 4.5 mm [4-6.15] and 9 mm [6.5-10], respectively. Regarding the most affected segment, a very strong correlation was observed between IUS and colonoscopy (r=0.93, p<0.001), with a strong correlation between IUS and MRE (r=0.82, p<0.001). A moderate correlation was found between IUS and MRE BWT evaluation (r=0.60, p=0.008). Lymph nodes (33% vs 14%, p=0.51) and strictures detection (10% vs 29%, p=0.50) were not different between the two examinations, whereas fistulae were more frequently detected by IUS (25% vs 9.5%, p=0.048). A trend towards a moderate correlation between FCal and IUS was observed (r=0.41, p=0.06), while no correlation was found between CRP and IUS (r=0.25, p=0.26). Conclusion: IUS and MRE showed a good correlation in transmural inflammation evaluation (defined by BWT) in Crohn’s disease, suggesting that IUS is an accurate 1st line tool to assess these patients in clinical practice.

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Gastroenterologie

Colite aiguë sévère de RCH : quand il ne reste presque plus aucune option

2021

Alix Pelcé, Yael Abitbol, Weam EL Hajj, Stéphane Nahon

Gastroentérologie –  2021-05-20 – CC –

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Madame A, 43ans, sans antécédent particulier, est diagnostiquée en décembre 2015 d’une RCH pancolique, dont les premiers symptômes ont débuté pendant sa première grossesse avec une diarrhée glairo-sanglante. Elle est contrôlée pendant 2 ans par 45 ASA puis Adalimumab depuis janvier 2020. Cependant, la mauvaise tolérance du traitement oblige à l’arrêter. Réapparition des symptômes en juin 2020 menant à l’introduction de l’Infliximab en combothérapie avec de l’Imurel. Mais aggravation progressive des symptômes malgré l’optimisation rapide basée sur les taux résiduels. Hospitalisation en octobre 2020 pour prise en charge d’une pancolite sévère (Mayo,3, UCEIS 6 et ulcérations creusantes). Devant l’échec primaire de l’Infliximab, elle reçoit successivement : une corticothérapie par voie intraveineuse, de la ciclosporine IV puis per os avec un bridge avec le vedolizumab … Mais la maladie n’est toujours pas contrôlée.
Que proposeriez vous à madame A ?

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Vie Professionnelle

Création d’un poste d’infirmière de coordination MICI au sein du GHT HOPE (HOpitaux Publics Eureliens) : il ne faut pas désespérer !!!

2021

Cuillerier E (1), Daboussi O (2), Ruffin P (1,2), Ledoux N (3), Heron A (3), Savoye G (4), Landau A (1), Herber A (2)
(1) Service d‘Hépato-Gastro-Entérologie, Hôpital de Dreux, (2) Service d’Hépato-Gastro-Entérologie, Hôpital de Chartres, (3) Unité de Recherche Clinique, Hôpital de Dreux, (4) Service d Hépato-Gastro-Entérologie, CHU de Rouen.

Vie Professionnelle –  2021-05-20 – CO –

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Depuis quelques années, l’accent est mis sur l’intérêt de l’éducation thérapeutique (ETP) dans la prise en charge des MICI, dont la mise en place est malheureusement contrariée par le manque de ressources allouées à la création de postes d’infirmière ETP. C’est encore plus vrai en ce qui concerne les postes d’Infirmière de coordination (IDEC) MICI qui sont très rares en France, alors que les IBD nurses font partie intégrante de la prise en charge des patients depuis de nombreuses années dans les pays Anglo-Saxons et d’Europe du Nord. La collaboration de nos 2 services a finalement permis de créer, en répondant à un appel d’offre de la DGOS fin 2019, un poste d’IDEC MICI partagé (50/50) au sein du GHT HOPE (Hôpitaux de Chartres et Dreux), sur le modèle des IDE de coordination en oncologie. Nous rapportons notre expérience.
Matériel et Méthode : Tous les patients ayant rencontré l’IDEC MICI du 2/09/2020 au 30/04/2021 ont été recensés, ainsi que les différentes actions qu’elle a pu mener durant cette période. Lors du premier entretien, l’IDEC présentait sa fonction, puis remettait ses coordonnées professionnelles (téléphone portable, mail). Lors de ces entretiens ou des sollicitations ultérieures, en fonction des questions posées, l’IDE pouvait faire appel au médecin référent du patient ou au binôme médical en charge de la coordination. Un questionnaire de satisfaction a été donné aux patients qui avaient un recul de 6 mois par rapport à la création de ce poste.
Résultats : Notre file active de patients suivis pour une MICI est d’environ 500 patients. Au 30 avril 2021 (8 mois après sa prise de fonction), l’IDEC MICI a eu un premier entretien avec 201 patients (102 femmes, 99 hommes, âge moyen : 45 ans, 25% ayant une ancienneté de la maladie < 5 ans ), 68% de ces patients ayant été vus en présentiel, les autres par téléphone ou visio. Par la suite, 58% (n = 116) ont recontacté une ou plusieurs fois l’IDEC MICI (présentiel, téléphone, mail ou visio), soit un total de 552 sollicitations (1ers entretiens inclus). Les thèmes abordés lors de l’ensemble des entretiens étaient : connaissance de la maladie (53%), traitement (61%), diététique (14%), problème socio-professionnel (13%), soutien psychologique (5%), vaccinations (46%). Courant Mars 2021, l’IDEC MICI a contacté les patients sous immuno-suppresseur ou biothérapie pour les informer sur le vaccin COVID. Elle a proposé des consultations d’annonce pour les patients diagnostiqués récemment et de pré-induction pour les biothérapies sous-cutanées. Elle a participé activement à la création d’un programme d’ETP et à la mise en place d’études cliniques. 60 patients ont pu remplir un questionnaire sur l’interêt d’un poste d’IDEC MICI 6 mois après leur premier entretien : 85% ont trouvé le poste plutôt utile ou très utile, la note moyenne sur l’utilité d’un tel poste étant de 9,33/10. Conclusion : Les IDE de coordination MICI ont un vrai rôle à jouer dans la prise en charge des patients ayant une MICI. La collaboration de plusieurs services d’Hepato-Gastro-Entérologie dans les hôpitaux généraux peut faciliter la création de postes partagés qui pourraient, à terme, se transformer en poste d’Infirmière de Pratique Avancée (IPA).

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Gastroenterologie

Un proctologue à bout de nerfs…

2021

Manon Haas, Lucas Spindler, Nadia Fathallah, Vincent de Parades
Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, Institut Léopold Bellan, Service de Proctologie Médico-chirurgicale, 185, rue Raymond Losserand, 75014 Paris, France

Gastroentérologie –  2021-05-15 – CC –

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Un homme de 58 ans consulte pour des rectorragies. Parmi ses antécédents, on note une consommation d’alcool régulière, une cardiopathie ischémique stentée et un cancer colorectal chez le père à l’âge de 72 ans. La précédente coloscopie remonte à 5 ans et a révélé des polypes qui auraient été laissés en place. Aucun compte rendu de ce précédent examen n’est disponible.

L’examen proctologique révèle des hémorroïdes internes congestives possiblement en cause dans les saignements récents.
La coloscopie permet la résection de deux polypes centimétriques du bas fond caecal et d’un polype infracentimétrique du sigmoïde. Dans le rectum, il y a une lésion d’allure sous-muqueuse de 15m de grand axe située à environ 10 cm de la marge anale qui est simplement biopsiée.
Les polypes sont des adénomes festonnées en dysplasie de bas grade et les prélèvements de la lésion rectale sont sans particularité.
L’échoendoscopie rectale met en évidence une lésion arrondie de 15 mm de plus grand diamètre, hypoéchogène, homogène, vascularisée, localisée dans la profondeur de la muqueuse respectant la sous-muqueuse, sans adénopathie périrectale associée.
Quel est votre diagnostic ? Quelle prise en charge proposeriez-vous ?
Les réponses à Avignon !

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Gastroenterologie

une colite atypique

2021

Marc Howaizi, Yael Abitbol, Weam El Hajj, Aurélie Walter, Ali Adibi, Mehdi Belhassan, Stéphane Nahon

Gastroentérologie –  2021-05-23 – CC –

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Une patiente de 15 ans est hospitalisée dans notre service en passant par le SAU pour douleur abdominale intense.
Elle a pour unique antécédent une anémie ferriprive traitée 3 ans auparavant. Sa tante maternelle a une poly arthrite rhumatoide et le reste de sa famille n’a pas d’antécédent. Elle ne prend pas de traitements, n’a pas d’allergie, est Lycéenne, n’a jamais fumé ni bu de boisson alcoolisée et a un poids et une taille normaux pour son âge.
Elle décrit depuis les 3 derniers mois une constipation avec nécessité d’utiliser des suppositoires. En parallèle est apparue une douleur abdominale diffuse et intense (EVA 8-9) à type de crampe paroxystique survenant le jour ou la nuit. Il n’y a pas de fièvre, pas de rectorragie. L’examen clinique retrouve un empâtement de la fosse iliaque gauche isolé. Le bilan inflammatoire est légèrement perturbé avec une CRP à 13 mg/L. Une anémie ferriprive à 11,2g/dl, une carence en vitamine D, l’albumine est normale.
Une imagerie par TDM Abdominopelvienne nous montre un défaut de réhaussement d’une partie du sigmoide ainsi qu’une ascite de moyenne abondance.
Une rectosigmoidoscopie retrouve cet aspect dans le sigmoide :
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?

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Gastroenterologie

Une pseudo tumeur du grêle d’etiologie rare et méconnue

2021

Emilien BROUSSET (1), Stéphane TALOM (1), Jacquot RAKOTOBE (2), David PHO (3), Jean Pierre GIESZ (1), Hatem SALLOUM (1), Marc PRIETO (1), Christophe LOCHER (1)
(1) Service d’hépatogastroentérologie, Meaux, (2) Imagerie Médicale, Meaux
(3) Anatomopathologie, Jossigny

Gastroentérologie –  2021-05-20 – CC –

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En Février 2019, un patient de 76 ans est hospitalisé dans le service pour anémie microcytaire sans extériorisation associée à des douleurs abdominales non spécifiques. Parmi ses antécédents : HTA, hypercholestérolémie, sigmoidite diverticulaire traitée médicalement. En reprenant l’interrogatoire, il a déjà été transfusé de 2 CG en 2018 et 2019 dans un autre établissement.
L’examen clinique est normal avec un IMC =30 kg/m2. Le bilan biologique montre une anémie à 7,5 g/dl microcytaire par carence martiale pour laquelle il reçoit 2 CG ; le reste du bilan est normal. La fibroscopie et l’iléo-coloscopie sont normales. Un TDM abdominopelvien réalisé avant la vidéo-capsule endoscopique du grêle retrouve une lésion tumorale du jéjunum proximal avec probable invagination sans dilatation d’amont. Pas d’adénopathie ni lésions à distance. (Image n°1)
Une deuxième endoscopie haute est réalisée à l’aide un coloscope retrouvant une lésion tumorale du jéjunum proximal de 4 cm ulcérée en son centre saignant facilement au contact (Image n°2).
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
La prise en charge de ce patient sera détaillée lors du congrès