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Endoscopie

Dosage du facteur VIII en cas d’angiodysplasies digestives : à faire systématiquement ?

2023

AJ REMY
Service d’Hépato-Gastroentérologie, Centre Hospitalier de Perpignan.

Endoscopie – 25/04/2023 – Communication orale

La prise en charge de la maladie de WILLEBRAND (MW) concerne de nombreux professionnels de santé dont font partie les gastroentérologues. Les patients atteints de MW de type 3 présentent des hémorragies digestives dans 24% des cas chez les hommes, et 29% chez les femmes. Ces hémorragies digestives peuvent révéler des pathologies variées, similaires à celles retrouvées dans la population générale en terme de fréquence (pathologies tumorales, ulcères hémorragiques, hémorragies diverticulaires…). Elles peuvent également révéler la présence d’angiodysplasies digestives, qui constituent une entité à part dans la MW notamment de type 3 en raison de leur fréquence élevée. L’angiodysplasie intestinale est définie comme une lésion vasculaire acquise superficielle, unique ou multiple, développée dans la muqueuse et/ou la sous muqueuse de la paroi du tube digestif, sans être associée à une lésion angiomateuse cutanée ou viscérale.. Les lésions sont plus volontiers localisées sur le caecum et le côlon ascendant, mais peuvent également être retrouvées sur l’ensemble du côlon, l’intestin grêle ou l’estomac. Des hospitalisations prolongées sont parfois nécessaires ainsi que le recours aux transfusions, et à un traitement substitutif prolongé, ce qui altère la qualité de vie.
Une enquête internationale réalisée en 1993 au sein de 297 centres de traitement de l’hémophilie a permis d’évaluer la fréquence de ces angiodysplasies, résumées dans le tableau 10. Cette étude retrouvait une fréquence plus élevée d’angiodysplasies dans la MW de type 3 que dans les types 1 et 2 de MW. En l’absence de disponibilité de l’examen par vidéocapsule en 1993, il est vraisemblable que la prévalence réelle des angiodysplasies digestives chez les patients atteints de MW de type 3 soit plus élevée. A l’inverse, il n’existe pas de données sur la fréquence de la maladie de WILLEBRAND chez les patients ayant des angiodysplasies symptomatiques. Quelles sont nos pratiques actuelles ? En l’absence de recommandations, un dosage systématique du Facteur VIII est-il réalisé chez tous les patients saignant sur angiodysplasie ? C’est à cette question que cette enquête flash de pratiques veut répondre. Les résultats seront présentés au congrès des Sables d’Olonne dans l’idée d’une étude prospective de cohorte.
Références
1. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022 01/pnds_type_3_3_11_2021.pdf
2. https://www.fmcgastro.org/textes-postus/no-postu_year/angiodysplasies-hemorragiques-du-tube-digestif/
3. Fressinaud E, Meyer D. International Survey of Patients with von Willebrand Disease and Angiodysplasia. Thromb Haemost. 1993;70:546 546.

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Endoscopie

Utilisation des clips « over the scope » pour le traitement des lésions hémorragiques digestives hautes : Expérience 2022 -2023 au Centre Hospitalier de Valenciennes.

2023

Yasmina Belouchrani
Arnaud Boruchowicz
Julien Lollivier
Ambroise Lalieu
Rachida Leblanc

Endoscopie – 06/05/2023 – Communication orale

Introduction:
L’hémorragie digestive haute est une cause fréquente d’hospitalisation. En cas d’ulcère la pose de clips hémostatiques, la coagulation et l’injection sous muqueuse constituent les traitements de première intention. En cas d’échec une embolisation et une intervention chirurgicale sont envisagées en deuxième intention.

Des études récentes ont mis en évidence une nouvelle possibilité de traitement endoscopique avec l’utilisation des clips over the scope pour le traitement des ulcères hémorragiques avec signes de sévérité (références 1 et 2).

Nous rapportons notre expérience depuis le début de l’utilisation de ces clips dans notre centre dans cette indication.

Patients et méthodes :

Entre le mois de septembre 2022 et le mois d’avril 2023 11 clips ont été mis en place chez 11 patients présentant une hémorragie digestive haute (tableau).

Les patients âgés de 47 à 90 ans présentaient un ulcère du bulbe Forrest <2 b (n =9), une tumeur de l’estomac (n =1), une hémorragie post polypectomie duodénale (n=1).

Six patients présentaient une insuffisance rénale chronique et huit une cardiopathie. Deux patients présentaient une insuffisance hépatique.

Dix patients sur onze étaient traités par anticoagulants oraux et un patient présentait une cirrhose secondaire à l’alcool.

Une endoscopie digestive haute diagnostique et avec tentative d’hémostase par injection d’adrénaline et pose de clips standards avait été réalisée sans anesthésie générale chez neuf patients. En cas d’échec de l’hémostase ou de récidive hémorragique la pose de clips over the scope était envisagée.

Dix endoscopies thérapeutiques ont été réalisées au bloc opératoire ou en réanimation et une a été réalisée sans anesthésie générale à l’unité de soins intensifs cardiologiques.

Une formation pour apprentissage de la pose avait été effectuée pour les endoscopistes qui ont pris en charge les patients et pour les infirmières de l’équipe.

La pose du clip a été réalisée par quatre praticiens seniors de l’équipe (dont trois spécialisés en endoscopie interventionnelle). Les examens étaient réalisés avec une infirmière spécialisée en endoscopie digestive et deux opérateurs étaient présents pour certains examens. Les endoscopies ont été réalisées dans la journée ou en début de soirée.

Résultats :
Une récidive précoce a été observée à 48 h chez un patient et a nécessité une embolisation puis un traitement chirurgical avec un séjour prolongé de 45 jours en réanimation puis en soins continus. Dans 10 cas sur 11 une hémostase a été obtenue (photos 1, 2 et 3). Une sortie de l’hôpital a été possible chez tous les patients.

Conclusion :
Dans ce début d’expérience la pose de clips « over the scope » a permis d’obtenir l’hémostase dans 10 cas/11. Une récidive hémorragique a été observée à 48 h chez un patient. Une formation préalable à la technique de pose et la possibilité de réaliser l’intervention avec la présence de deux praticiens en particulier en début d’expérience a facilité l’acquisition de la technique. Tous les patients ont pu sortir de l’hôpital dans les suites du traitement. Des données complémentaires concernant les patients et leur évolution seront actualisées au moment du congrès.

1) Meier B et al. Over-the-scope-clips versus standard treatment in high-risk patients with acute non-variceal upper gastrointestinal bleeding : a randomised controlled trial (STING-2). Gut. 2022 Jul;71(7):1251-58.

2) Chan S et al. Use of over-the-scope clip (OTSC) versus standard therapy for the prevention of rebleeding in large peptic ulcers (size ≥1.5 cm): an open-labelled, multicentre international randomised controlled trial. Gut. 2023 Apr;72(4):638-43.

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Endoscopie

Gastrectomie atypique. Traitement d’une GIST gastrique par une technique hybride associant la dissection sous muqueuse (DSM) et la coelioscopie (Lap-Endo cooperative surgery, LECS).

2023

T. Tatagiba (1), L. Potier (2), G. Barjonet (1), W. Al Rafei (1), I. Oria (1). E. Ariane, N. Mascareno (1), H. Osman (1)
(1) Service d’Hépatogastroentérologie CH Montélimar
(2) Service de Chirurgie Viscérale CH de Montélimar

Endoscopie – 07/05/2023 – Cas clinique

Nous présentons le traitement d’une GIST gastrique par une technique hybride associant laparoscopie et endoscopie (Lap-Endo cooperative surgery, LECS), montrant des avantages en terme de réduction des marges chirurgicales grâce à la visualisation endoscopique, avec une meilleure conservation anatomique et fonctionnelle de l’estomac.

Patient de 83 ans hospitalisé pour un meloena depuis 1 semaine, sous Eliquis 2,5mgx2/j. Hb 10,6 g/dl, tranfusé d’un CGR. Découverte à l’endoscopie d’une tumeur pédiculée (pédicule large de 2 cm) avec une calotte hypervasculaire munie d’un mini suintement hémorragique. Le pédicule est implanté 5 cm sous le cardia au niveau de la petite courbure, versant postérieur. La ponction sous échoendoscopie confirme une GIST gastrique. Pas de métastases au scanner.
Le traitement des GIST gastriques par résection cunéiforme laparoscopique avec une agrafeuse linéaire est largement acceptée dans le traitement des tumeurs stromales gastro-intestinales gastriques (GIST). Bien que peu complexe, cette procédure présente des inconvénients majeurs, à savoir un défaut d’identification de la lésion, une possible rupture de la capsule avec l’agrafeuse linéaire, un prélèvement excessif de tissu normal et des difficultés techniques pour atteindre des zones telles que le cardia, le fundus, la petite courbure ou les zones péri-pyloriques. De plus la résection cunéiforme laparoscopique peut entraîner des marges positives, une ablation excessive de tissus sains ou même nécessiter la conversion en laparotomie pour accéder à la lésion.
Une résection endoscopique assistée par coelioscopie a été proposée. La procédure a associé une coelioscopie avec une simple identification de la zone gastrique à l’endroit où nous avons commencé la dissection sous muqueuse (DSM). Technique réalisée sous insufflation de CO2, utilisant un capuchon transparent et un couteau de DSM (Finemedix. ClearCut Type J, longueur de 2mm et ClearCap/Cousin Endoscopy). Le geste endoscopique consiste, après un marquage périphérique, à inciser la muqueuse en sillon puis à disséquer en profondeur ce sillon. Pendant la DSM, on coagule les vaisseaux de la sous muqueuse. Puis on réalise une perforation artificielle de la périphérie de la lésion. La résection est complétée par laparoscopie. Retour à domicile 4 jours après la gastrectomie atypique. Avantages de la LECS : résection ciblée et limitée de la paroi gastrique et probablement une meilleure récupération post opératoire. Désavantages de la LECS : Perforation artificielle, nécessité d’accessoires endoscopiques de DSM et un temps opératoire prolongé (3 heures dans notre cas).
De nombreux articles ont rapporté la LECS comme une procédure faisable et sûre pour les lésions sous-muqueuses gastriques. L’avantage de la LECS classique est l’exhaustivité de la résection avec une marge minimale, déterminée du côté muqueux. Dans le cas des lésions gastriques, il est possible d’exciser précisément la lésion en déterminant la ligne de résection à partir de la surface de la muqueuse, garantissant ainsi l’obtention d’une résection complète et des marges négatives par cette procédure.
Technique élégante, minutieuse, réalisable en CHG, sous réserve d’une excellente collaboration endoscopiste/ chirurgien et de maîtrise de la DSM.

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Endoscopie

Qualité des coloscopies sous Kalinox pendant l’épidémie de COVID-19

2023


Rim Abboud * 1,2 , Guy Houist 2 , Bénédicte Lambare 2

1. Gastroentérologie et Hépatologie, Centre Hospitalier Sud Francilien, Corbeil-Essonnes, FRA
2. Gastroentérologie et Hépatologie, Faculté de Médecine de l’Université Libanaise, BEYROUTH, LBN

Auteur correspondant : Rim Abboud, rim.abboud24@gmail.com

Endoscopie – 06/05/2023 – Communication orale

La coloscopie est une procédure majeure pour le dépistage et le diagnostic des lésions colorectales. En France, l’anesthésie générale reste la méthode de sédation la plus utilisée pour la coloscopie. Face à plusieurs contraintes, d’autres méthodes de sédation ont été adoptées. La plus connue est la sédation par mélange équimolaire d’oxygène et de protoxyde d’azote (MEOPA) commercialisée sous le nom de Kalinox, et qui est proposée en seconde intention après une anesthésie générale. Depuis mars 2020, la crise sanitaire provoquée par le COVID-19 nous a obligé à proposer la coloscopie sous Kalinox aux patients qui, avant la crise, auraient pu bénéficier d’une anesthésie générale. Nous présentons une étude rétrospective monocentrique au Centre Hospitalier Sud Ile de France (CHSF) dont l’objectif est d’évaluer la qualité des coloscopies réalisées sous Kalinox en première ligne. Entre le 01/01/2019 et le 31/05/2021 inclus, 9 médecins d’expérience différente ont réalisé 284 coloscopies sous Kalinox au CHSF. Le premier groupe comprenait 65 coloscopies sur 15 mois avant la crise sanitaire du COVID-19, soit de janvier 2019 à mars 2020 inclus et le second groupe comprenait 217 coloscopies sur 14 mois pendant le COVID-19, soit entre avril 2020 et mai 2021 inclus. Nous avons étudié les caractéristiques épidémiologiques des patients (sexe, âge), la qualité de la préparation selon le Boston Bowel Preparation Scale (BBPS), le taux d’intubation caecale (TIC), le taux de détection des adénomes (TDA), le taux de détection des polypes (TDP ), le taux de détection du cancer (TDC) et les complications. Le critère principal était le pourcentage de coloscopies complètes et les critères secondaires étaient : ADR, PDR et CDR. Nous avons conclu que le KALINOX nous permettait de poursuivre le dépistage du cancer colorectal avec des TIC et TDA acceptables. Cette méthode de sédation plus simple et moins coûteuse devrait être proposée à un plus grand nombre de patients.

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Endoscopie

Etude Prépavidéo : Impact de la visualisation d’une vidéo explicative sur la qualité de la préparation intestinale.

2023

Mathias Vidon, Laurent Costes, Hervé Hagege, Sandrine Barge, Céline Somsouk, Anne Laure Desgabriel, Julia Roux, Armand Garioud, Anne Wampach, Kaltoum El Fadil, Safa Hachicha, Emy Valette, Bastien Goullet, Danny Risk, Aida Rebiha, Elvire Desjonqueres, Isabelle Rosa.

Endoscopie – 14/04/2023 – Communication orale

La qualité de la préparation intestinale est primordiale. L’information sur la préparation intestinale peut être donnée rapidement et le délai est parfois long entre la consultation et la coloscopie.
L’idée de cette étude est d’évaluer l’intérêt d’ajouter à cette information orale sur la préparation intestinale une vidéo de 4 minutes qui détaille les différentes étapes de la préparation intestinale, à visualier 48h avant la coloscopie.
Il s’agit d’une étude prospective, randomisée en simple aveugle (médecin évaluateur) et bicentrique.
L’objectif principal est de comparer le pourcentage de coloscopie avec un score de Boston supérieur ou égal à 7 et un score supérieur ou égal à 2 dans chaque segment dans le groupe 1 « information standard et visualisation d’une vidéo » et dans le groupe 2  » information standard sans vidéo ».
Les objectifs secondaires sont de comparer les échelles de compréhension et de satisfaction en rapport avec la qualité de l’information sur la préparation intestinale dans les deux groupes.
Les critères d’inclusion sont : patient majeur < 80 ans, réalisation d’une première coloscopie, examen réalisé en ambulatoire, préparation par moviprep, accès à internet, compréhension du français, absence de constipation (> 3 selles par semaine) ou de prise de laxatif au long cours.
L’objectif est d’inclure 282 patients soit 141 patients dans chaque groupe.
Les inclusions ont débuté le 13/10/2020.
Les résultats préliminaires seront présentés lors du congrès.

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Endoscopie

The safety of endoscopy units during the COVID-19 pandemic

2022

Margarida Gonçalves, Andreia Guimarães, Tânia Carvalho, Pedro Antunes, Sofia Mendes, João Soares, Bruno Arroja, Ana Rebelo, Raquel Gonçalves

Endoscopie –  2022-05-01 – CO –

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Introduction: The COVID-19 pandemic drastically changed the daily routine of all healthcare systems worldwide and endoscopy units were no exception. Endoscopic exams were considered to have a high risk of transmission, and therefore the safety of endoscopy units and the consequent need for pre-endoscopy SARS-CoV-2 screening were questioned early on. The aim of our study was to assess the safety of endoscopy units during the COVID-19 pandemic, as well as the effectiveness/necessity for SARS-CoV-2 screening prior to endoscopies.
Material e methods: This is a retrospective and single-center study carried out in a Portuguese Tertiary Hospital. All patients who underwent endoscopic procedures between 1st September of 2020 and 28th February 2021 were included. The pre-endoscopy screening consisted of a specific questionnaire or a RT-PCR test for SARS-CoV-2 (nasal and oropharyngeal swab). Data were obtained through patient’s clinical records and the Trace COVID platform.
Results: A total of 2166 patients were included. Patients had a mean age of 61.8 years and were predominantly male (56.2%, n=1218). Eighty-one (3.7%) patients had previous SARS-CoV-2 infection, with a median difference of 74 days (IQ 40,5:160,5) between infection and endoscopy. Most patients (70.2%, n=1521) underwent PCR screening for SARS-CoV-2 up to 72 hours before the procedure, with the remaining patients (29.8%, n=645) answering a questionnaire of symptoms and risk contacts up to 3 days before endoscopy. Of the patients who underwent RT-PCR screening for SARS-CoV-2, 21 (1.4%) tested positive, and all were asymptomatic at the time of the screening. The evaluation for SARS-CoV-2 infection up to 14 days after the endoscopic exams, identified 9 positive patients (0.42%) for SARS-CoV-2. The median difference in days between endoscopy and the diagnosis of infection was 10 days.
Discussion/Conclusion: Pre-endoscopy screening with RT-PCR test for SARS-CoV-2 identified a very small number of patients with COVID-19 infection as well as patients with COVID-19 infection in the following 14 days. Therefore, the risk of infection in endoscopy units is negligible if screening of symptoms and risk contacts is applied and individual protective equipment is used.

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Endoscopie

Collaboration en endoscopie entre hépato-gastro-entérologue et pneumologue dans la prise en charge en oncologie thoracique

2022

You-Heng LAM(1), Julien BAUDON (1), Philippe MASSON(2), Lucie DUVAL (1), Mehdi KAASSIS (1), Camille CANDILLER(1), Charles TEXIER (1), Solène AUDIAU (1).
(1) Service d’hépato-gastro-entérologie, CH Cholet, (2) Service de pneumologie, CH Cholet

Endoscopie –  2022-05-08 – CO –

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La collaboration en endoscopie lors de la prise en charge de pathologies cancéreuses médiastinales ou bronchiques est fréquente entre les pneumologues et les hépato-gastro-entérologues.
Les pneumologues participent à la prise en charge des carcinomes oesophagiens via la recherche d’atteinte de la muqueuse trachéale par l’endoscopie bronchique ou par la mise en place de prothèse trachéale ou bronchique en cas de carcinomes oesophagiens localement avancés.
Les hépato-Gastro-entérologues participent à la prise en charge de fistule tumorale broncho oesophagienne par la mise en place de prothèse oesophagienne ou d’autres dispositifs médicaux.
L’écho endoscopie digestive permet surtout l’exploration du médiastin postérieur et inférieur accessible par voie endo ou trans bronchique. Elle permet une histologie sur des masses ganglionnaires et plus rarement bronchique. L’utilité d’avoir du tissu tumoral est d’autant plus nécessaire qu’il existe un nombre croissant de mutations tumorales qui peuvent faire l’objet de thérapies ciblées.
Nous rapportons 6 cas de biopsies tumorales par voie transoesophagiennes ou gastriques.

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Endoscopie

Une coloscopie pas compliquée qui se complique

2022

Valérie Rossi Carlos Teyssedou- CH du Haut Anjou
Chateau Gontier

Endoscopie –  2022-03-28 – CC –

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survenue d’une rupture de rate 24h après une coloscopie sans difficultés

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Endoscopie

Varice au sein d’un diverticule de la face interne du deuxième duodénum.

2022

Mohamed BEJAOUI, Raluka POP, Mourad REMITA, Ana PIGUI et Mohamed RAMDANI.

Endoscopie –  2022-05-08 – CC –

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Patient âgé de 34 ans avec comme seul antécédent pathologique un diabète insulino-requérant suivi depuis 2016 à l’étranger pour hépatopathie chronique actuellement compensée d’origine indéterminée. Elle s’est déclarée par une hémorragie digestive par ruptures variqueuse œsophagienne. Il a bénéficié d’un total de six séances de ligatures élastiques ainsi que d’un traitement médical par par des bêtabloquants non cardio-séléctifs en prophylaxie secondaire.
La gastroscopie faite dans le cadre du contrôle de l’éradication des varices œsophagiennes met en évidence de façon fortuite une varice au sein d’un diverticule de la face interne du deuxième duodénum (extrait vidéo).

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Endoscopie

Évaluation du niveau d’information des patients avant endoscopie : une étude pilote

2022

FREDERICK MORYOUSSEF,JULIE DASSONVILLE,RENE LOUIS VITTE

Endoscopie –  2022-04-28 – CO –

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Introduction :
Une grande partie des conflits et critiques ne sont pas liées à un défaut de prise en charge mais plutôt à un défaut de communication. De façon approximative, le facteur « manque d’information-communication » ressort dans un près de 40% des situations de médiations sur notre hôpital. Or, l’endoscopie est une spécialité à risque avec des procédures parfois longues, complexes et à risque de complication. Nous avons donc souhaité évaluer sur notre niveau d’information au patient et surtout leur degré de compréhension.

Méthodes :
Nous avons monté un travail observationnel prospectif de recueil de données via un questionnaire sur tous les malades consécutifs venant en HDJ pour endoscopie sur notre site.

Résultats :
Nous avons recueilli 72 questionnaires-patients entre septembre 2021 et mars 2022. Les examens réalisés se répartissaient entre gastroscopie, coloscopie, écho-endoscopie et des cholangio-pancréatographies rétrogrades endoscopiques (CPRE). Les principaux prescripteurs étaient le gastro-entérologue (79%) et le chirurgien digestif (11%) vus en consultation dans 86% des cas. 90% des patients avaient signé un consentement avec prise en connaissance des fiches information de la SFED dans seulement 77 % des situations ce qui était compatible avec un score de 25 % de patients non informés des complications éventuelles de leur examen (hémorragie et perforation). 70% des patients étaient informés des signes devant faire consulter (douleurs, hémorragie…).

Discussion :
Ce travail limité à une courte période dans un seul centre suggère cependant que la signature du consentement est le plus souvent obtenue (elle est nécessaire à la programmation) mais que celle-ci n’est pas toujours accompagnée d’explications orales et écrites sur les risques et la conduite à tenir en cas de complications.

Conclusion :
Un effort de pédagogie et d’explication par les médecins prescripteurs doit être fait afin d’informer nos patients de façon optimale.