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Gastroenterologie

Observatoire national ANGH des entérites bactériennes à Campylobacter vues dans les Centres Hospitaliers Généraux (CHG).

2016

Marie Trompette (1), Gilles Macaigne (1), Christophe Locher (2), Georges Barjonet (3), Mehdi Kassi (4), Ramutcho Arotcarena (5), Magali Picon (6), Jean Louis Payen (7), Maria del Carmen Ortiz Correro (8), Vincent Quentin (9), Denis Grasset (10), Claire Charpignon (11), Xavier Causse (12), Roger Faroux (13), Frédéric Heluwaert (14), Pierre Lahmek (15), Bertrand Condat (16)
Service de Gastro-entérologie de l’Hôpital de Marne la Vallée (1), de Meaux (2), de Montélimar (3), de Cholet (4), de Pau (5), d’Aix en Provence (6), de Bayonne (7), de Perpignan (8), de Saint Brieux (9), de Vannes (10), de Vileneuve Saint Georges (11), d’Orléans (12), de la Roche sur Yon (13), d’Annecy (14), de Limeil Brévannes (15), de Bry sur Marne (16).

Gastroentérologie –  2016-05-03 – CO –

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Introduction : En cas de syndrome dysentérique aigu évocateur de colite, de nombreux auteurs préconisent un traitement par quinolones en attendant les résultats des coprocultures dans le but de couvrir les infections à Salmonelles. En France, le nombre de cas d’entérite à Campylobacter et leur taux de résistance aux quinolones sont en augmentation constante. De plus, le Campylobacter est une cause majeure de syndrome de Guillain Barré.
Buts : Evaluer l’épidémiologie des entérites infectieuses bactériennes avec coprocultures positives et les résistances aux antibiotiques des Campylobacter identifiés dans les populations adultes et pédiatriques à partir des données bactériologiques d’une vingtaine de CHG répartis sur l’ensemble du territoire national. Rechercher d’éventuelles différences épidémiologiques et bactériologiques en fonction des régions françaises.
Malades et méthodes : Etude rétrospective multicentrique menée dans une vingtaine de CHG français avec recueil des données épidémiologiques et bactériologiques des coprocultures réalisées dans les 4 établissements entre 2010 et 2015 à partir des logiciels de laboratoire. La totalité des coprocultures positives des populations adultes et pédiatriques a été inclue pour l’analyse avec recueil des données suivantes : âge du malade, date de la coproculture, type de germe mis en évidence, antibiogramme de la bactérie identifiée.
Résultats : L’ensemble des résultats sera communiqué le jour du congrès. Actuellement, les résultats concernent 18 hôpitaux généraux représentant 13 régions différentes. Sur la période allant de 2010 à 2015, le nombre coprocultures analysées est de 127 531 dont 4 190 infections à Campylobacter (1999 chez les enfants et 2191 chez les adultes) et 2376 infections à Salmonelles (1447 chez les enfants et 929 chez les adultes).

Remerciements
Ahmed Tsouria (Marne la Vallée) ; Bertrand Condat et Hélène Garrec (Bry sur Marne) ; Christophe Renou et Anne lise Toyer (Hyères) ; Magali Picon et Jenny Gallou (Aix) ; Frédéric Heluwaert (Annecy) ; Jean Louis Payen et Lydie Libier (Bayonne) ; (Cherbourg) ; Mehdi Kassi et Pauline Touroult Jupin (Cholet) ; Bernard Denis et Laurent Souply (Colmar) ; Roger Faroux et Valérie Desroys (La Roche sur Yon) ; Christophe Locher (Meaux) ; Georges Bajonet et Patrick Marthelet (Montélimar) ; Xavier Causse et Didier Marc Poisson (Orléans) ; Ramutcho Arotcarena et Laurent Villene (Pau) ; Maria del Carmen ; Ortiz Correro et Charlotte pujol (Perpignan) ; Vincent Quentin et Jacques Vaucel (Saint Brieux) ; Denis Grasset et Anne Cady (Vannes) ; Claire Charpignon (Villeneuve Saint Georges)