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Gastroenterologie

TRANSMURAL INFLAMMATION IN CROHN’S DISEASE: CORRELATION BETWEEN INTESTINAL ULTRASOUND AND MAGNETIC RESONANCE

2021

Catarina Frias-Gomes1, Catarina Nascimento1, Gonçalo Freire2, Bárbara Morão1, Joana Revés1, Luís Gargaté2, António Alberto Santos3, Luísa Glória1, Joana Torres1, Carolina Palmela1

1 Serviço de Gastrenterologia, Hospital Beatriz Ângelo, Loures, Portugal
2 Serviço de Imagiologia, Hospital Beatriz Ângelo, Loures, Portugal
3 Serviço de Gastrenterologia, Hospital da Luz, Lisboa, Portugal

Gastroentérologie –  2021-05-12 – CO –

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Introduction: Intestinal ultrasound (IUS) is a non-invasive tool to assess transmural inflammation (TI) in Crohn’s disease (CD). Our aim was to correlate the bowel wall thickness (BWT) evaluated by IUS and magnetic resonance enterography (MRE) in CD patients with active disease, before starting biologic treatment.

Methods: Prospective cohort study of CD patients who started infliximab therapy. Biochemical markers (including C-reactive protein [CRP] and faecal calprotectin [FCal]), colonoscopy, IUS and MRE were evaluated before starting infliximab treatment. The most affected segment was selected for analysis. TI was defined when BWT ≥ 3 mm. Other IUS parameters, such as lymph nodes, strictures and fistulae were also evaluated (peri-anal disease was not assessed).

Results: Overall, 21 patients were included (male gender 62%; median age 33 years [IQR 25-45]). Most patients were A2 (n=15), with ileocolic disease (n=13) and inflammatory phenotype (n=14). Fifteen patients (71%) were biologic naïve and 13 (62%) were treated with combination therapy. The most affected segment was the terminal ileum (51%, n=11). Median BWT assessed through IUS and MRE was 4.5 mm [4-6.15] and 9 mm [6.5-10], respectively. Regarding the most affected segment, a very strong correlation was observed between IUS and colonoscopy (r=0.93, p<0.001), with a strong correlation between IUS and MRE (r=0.82, p<0.001). A moderate correlation was found between IUS and MRE BWT evaluation (r=0.60, p=0.008). Lymph nodes (33% vs 14%, p=0.51) and strictures detection (10% vs 29%, p=0.50) were not different between the two examinations, whereas fistulae were more frequently detected by IUS (25% vs 9.5%, p=0.048). A trend towards a moderate correlation between FCal and IUS was observed (r=0.41, p=0.06), while no correlation was found between CRP and IUS (r=0.25, p=0.26). Conclusion: IUS and MRE showed a good correlation in transmural inflammation evaluation (defined by BWT) in Crohn’s disease, suggesting that IUS is an accurate 1st line tool to assess these patients in clinical practice.

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Hepatologie

Mise en place d’une activité de biopsie hépatique par voie transjugulaire en CHG. Evaluation et résultats à 1 an.

2021

Floraine ZUBERBULHER, Lucie DUVAL, You Heng LAM, Julien BAUDON, Mehdi KAASSIS
Hépato Gastro Entérologie, CH Cholet

Hépatologie –  2021-05-20 – CO –

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Introduction

La biopsie hépatique par voie trans jugulaire (PBH TJ) est un examen de référence en hépatologie. Nous rapportons les résultats de notre activité de PBH TJ débutée il y a 1 an au CH de Cholet.

Matériel et méthodes

Les PBH TJ ont débuté en 2020, après l’arrivée d’une hépatologue formée à la technique en CHU au cours de son clinicat. L’activité s’est fait en accord avec l’équipe d’hépatologie du CHU d’Angers, et le laboratoire d’anatomopathologie du CHU pour relecture des lames.
Pour des raisons de disponibilité de salle, les biopsies étaient réalisées au bloc opératoire, avec matériel de scopie, et aide de 2 IBODES. L’examen était pratiqué sous anesthésie locale (AL), avec repérage échographique de la veine jugulaire droite.
Les patients étaient gardés à jeun et restaient alités 6 heures après le geste.
Les PBH TJ étaient réalisées en cas de contre-indication habituelle à la biopsie trans costale : troubles de l’hémostase, ascite.

Résultats

16 patient(e)s ont eu une BPH TJ entre février 2020 et avril 2021. Il s’agissait de 10 femmes et de 6 hommes, la moyenne d’âge était de 54 ans (extrêmes 33-77 ans). 15 patients ont eu la procédure sous AL, 1 patient a dû avoir l’examen sous anesthésie générale pour anxiété et agitation.
Tous les patients ont eu l’abord par la veine jugulaire droite repérée sous échographie.
Les indications de la PBH TH étaient : 5 suspicions d’hépatite alcoolique aigue (HAA) sur cirrhose, 5 cas d’ascite avec biologie et examens paracliniques discordants pour une cirrhose, 2 cas d’ascite dans un contexte de lymphome et de cavernome sur maladie de Vaquez, 3 cas d’hépatite aigue d’origine non déterminée avec insuffisance hépato cellulaire, 1 cas d’ictère avec ascite et antécédents de cancer du sein.
Le succès de la BPH était de 81.2 % (3 patients sur 16 ont eu un échec de cathétérisme des veines sus hépatiques par la gaine métallique). La taille moyenne des fragments de tissu hépatique était de 12.7 mm, avec un nombre moyen de passages de 3.2.
Une étude des pressions était réalisée dans 75 % de cas, avec 9 résultats en faveur d’un bloc sinusoïdal.
2 patients ont eu des complications immédiates non graves et résolutives : 1 douleur scapulaire, 1 œdème de la face d’imputabilité au geste incertaine.
L’étude histologique avec relecture en CHU montrait : 3 cas d’HAA sur cirrhose, 3 cirrhoses micronodulaire, 1 hépatite F3 probablement d’origine vasculaire, 2 hépatites F3 d’origine plutôt toxique ou auto immune, 3 cas de foie normal dont 2 avec signes évocateurs d’hypertension portale, 1 cas de métastase hépatique de cancer du sein.

Conclusions

La PBH TJ est un examen performant en hépatologie permettant d’orienter le diagnostic et le traitement en cas de doute diagnostic et de contre-indication à une PBH trans costale. Notre expérience montre qu’elle est a sa place en CHG à partir d’un protocole validant l’organisation pratique, la compétence d’un PH référent, et une lecture anatomopathologie dédiée. Nos premiers résultats nous incitent à poursuivre les PBH TJ avec un retour d’expérience nécessaire pour l’amélioration de nos pratiques.

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Gastroenterologie

Colite aiguë sévère de RCH : quand il ne reste presque plus aucune option

2021

Alix Pelcé, Yael Abitbol, Weam EL Hajj, Stéphane Nahon

Gastroentérologie –  2021-05-20 – CC –

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Madame A, 43ans, sans antécédent particulier, est diagnostiquée en décembre 2015 d’une RCH pancolique, dont les premiers symptômes ont débuté pendant sa première grossesse avec une diarrhée glairo-sanglante. Elle est contrôlée pendant 2 ans par 45 ASA puis Adalimumab depuis janvier 2020. Cependant, la mauvaise tolérance du traitement oblige à l’arrêter. Réapparition des symptômes en juin 2020 menant à l’introduction de l’Infliximab en combothérapie avec de l’Imurel. Mais aggravation progressive des symptômes malgré l’optimisation rapide basée sur les taux résiduels. Hospitalisation en octobre 2020 pour prise en charge d’une pancolite sévère (Mayo,3, UCEIS 6 et ulcérations creusantes). Devant l’échec primaire de l’Infliximab, elle reçoit successivement : une corticothérapie par voie intraveineuse, de la ciclosporine IV puis per os avec un bridge avec le vedolizumab … Mais la maladie n’est toujours pas contrôlée.
Que proposeriez vous à madame A ?

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Gastroenterologie

Une pseudo tumeur du grêle d’etiologie rare et méconnue

2021

Emilien BROUSSET (1), Stéphane TALOM (1), Jacquot RAKOTOBE (2), David PHO (3), Jean Pierre GIESZ (1), Hatem SALLOUM (1), Marc PRIETO (1), Christophe LOCHER (1)
(1) Service d’hépatogastroentérologie, Meaux, (2) Imagerie Médicale, Meaux
(3) Anatomopathologie, Jossigny

Gastroentérologie –  2021-05-20 – CC –

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En Février 2019, un patient de 76 ans est hospitalisé dans le service pour anémie microcytaire sans extériorisation associée à des douleurs abdominales non spécifiques. Parmi ses antécédents : HTA, hypercholestérolémie, sigmoidite diverticulaire traitée médicalement. En reprenant l’interrogatoire, il a déjà été transfusé de 2 CG en 2018 et 2019 dans un autre établissement.
L’examen clinique est normal avec un IMC =30 kg/m2. Le bilan biologique montre une anémie à 7,5 g/dl microcytaire par carence martiale pour laquelle il reçoit 2 CG ; le reste du bilan est normal. La fibroscopie et l’iléo-coloscopie sont normales. Un TDM abdominopelvien réalisé avant la vidéo-capsule endoscopique du grêle retrouve une lésion tumorale du jéjunum proximal avec probable invagination sans dilatation d’amont. Pas d’adénopathie ni lésions à distance. (Image n°1)
Une deuxième endoscopie haute est réalisée à l’aide un coloscope retrouvant une lésion tumorale du jéjunum proximal de 4 cm ulcérée en son centre saignant facilement au contact (Image n°2).
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
La prise en charge de ce patient sera détaillée lors du congrès