Catégories
Gastroenterologie

Colite aiguë sévère de RCH : quand il ne reste presque plus aucune option

2021

Alix Pelcé, Yael Abitbol, Weam EL Hajj, Stéphane Nahon

Gastroentérologie –  2021-05-20 – CC –

________________________________

Madame A, 43ans, sans antécédent particulier, est diagnostiquée en décembre 2015 d’une RCH pancolique, dont les premiers symptômes ont débuté pendant sa première grossesse avec une diarrhée glairo-sanglante. Elle est contrôlée pendant 2 ans par 45 ASA puis Adalimumab depuis janvier 2020. Cependant, la mauvaise tolérance du traitement oblige à l’arrêter. Réapparition des symptômes en juin 2020 menant à l’introduction de l’Infliximab en combothérapie avec de l’Imurel. Mais aggravation progressive des symptômes malgré l’optimisation rapide basée sur les taux résiduels. Hospitalisation en octobre 2020 pour prise en charge d’une pancolite sévère (Mayo,3, UCEIS 6 et ulcérations creusantes). Devant l’échec primaire de l’Infliximab, elle reçoit successivement : une corticothérapie par voie intraveineuse, de la ciclosporine IV puis per os avec un bridge avec le vedolizumab … Mais la maladie n’est toujours pas contrôlée.
Que proposeriez vous à madame A ?

Catégories
Gastroenterologie

TRANSMURAL INFLAMMATION IN CROHN’S DISEASE: CORRELATION BETWEEN INTESTINAL ULTRASOUND AND MAGNETIC RESONANCE

2021

Catarina Frias-Gomes1, Catarina Nascimento1, Gonçalo Freire2, Bárbara Morão1, Joana Revés1, Luís Gargaté2, António Alberto Santos3, Luísa Glória1, Joana Torres1, Carolina Palmela1

1 Serviço de Gastrenterologia, Hospital Beatriz Ângelo, Loures, Portugal
2 Serviço de Imagiologia, Hospital Beatriz Ângelo, Loures, Portugal
3 Serviço de Gastrenterologia, Hospital da Luz, Lisboa, Portugal

Gastroentérologie –  2021-05-12 – CO –

________________________________

Introduction: Intestinal ultrasound (IUS) is a non-invasive tool to assess transmural inflammation (TI) in Crohn’s disease (CD). Our aim was to correlate the bowel wall thickness (BWT) evaluated by IUS and magnetic resonance enterography (MRE) in CD patients with active disease, before starting biologic treatment.

Methods: Prospective cohort study of CD patients who started infliximab therapy. Biochemical markers (including C-reactive protein [CRP] and faecal calprotectin [FCal]), colonoscopy, IUS and MRE were evaluated before starting infliximab treatment. The most affected segment was selected for analysis. TI was defined when BWT ≥ 3 mm. Other IUS parameters, such as lymph nodes, strictures and fistulae were also evaluated (peri-anal disease was not assessed).

Results: Overall, 21 patients were included (male gender 62%; median age 33 years [IQR 25-45]). Most patients were A2 (n=15), with ileocolic disease (n=13) and inflammatory phenotype (n=14). Fifteen patients (71%) were biologic naïve and 13 (62%) were treated with combination therapy. The most affected segment was the terminal ileum (51%, n=11). Median BWT assessed through IUS and MRE was 4.5 mm [4-6.15] and 9 mm [6.5-10], respectively. Regarding the most affected segment, a very strong correlation was observed between IUS and colonoscopy (r=0.93, p<0.001), with a strong correlation between IUS and MRE (r=0.82, p<0.001). A moderate correlation was found between IUS and MRE BWT evaluation (r=0.60, p=0.008). Lymph nodes (33% vs 14%, p=0.51) and strictures detection (10% vs 29%, p=0.50) were not different between the two examinations, whereas fistulae were more frequently detected by IUS (25% vs 9.5%, p=0.048). A trend towards a moderate correlation between FCal and IUS was observed (r=0.41, p=0.06), while no correlation was found between CRP and IUS (r=0.25, p=0.26). Conclusion: IUS and MRE showed a good correlation in transmural inflammation evaluation (defined by BWT) in Crohn’s disease, suggesting that IUS is an accurate 1st line tool to assess these patients in clinical practice.

Catégories
Endoscopie

A propos de 20 patients ayant bénéficié de la pose d’endoprothèse auto-expansive (SX-ELLA Stent Danis) dans le cadre d’une hémorragie digestive massive par rupture de varices œsophagiennes. Etude rétrospective 2011-2020.

2021

A.RAOTO ; S.BELLON ; A.BENEZECH ; S.BRAMLI ; N.ANDRIANTSEHENO ; J.SIGRAND ; J.P. ARPURT (CHG Avignon)

Endoscopie –  2021-05-25 – CO –

________________________________

En cas d’hémorragie cataclysmique par rupture de VO, réfractaire au traitement vasoactif et à la ligature, le tamponnement, soit par sonde (Blackmore, Linton) soit plus récemment par une prothèse auto-expansible dédiée est une indication recommandée selon la réunion d’experts BAVENO VI 2015.

Méthodes :
20 hommes, âge moyen : 60,7 ans (47 – 85 ans). Cirrhose Child B : 10 (B7:5 ; B8:4; B9:1) Child C : 10 ( C10:3; C11:3; C12:4) .Etiologies: éthylique:17, VHC:1, éthylique + VHC:2. Complications avant épisode actuel : carcinome hépatocellulaire : 4, thrombose porte : 3, thrombose TIPS : 4. Mode de révélation à l’arrivée : hématémèse massive 100% avec premier épisode d’hémorragie par RVO : 8 et antécédents de LVO : 12. Taux d’hémoglobine moyen : 6.8g/dl, Nombre moyen de culots globulaires/patient : 3,1.
La pose a été réalisée au bloc endoscopie sous intubation par un opérateur sénior avec IDE endoscopie d’astreinte pour 15 patients avec contrôle par scopie pour 5 patients ou en service de réanimation pour 5 patients. L’heure de réalisation s’est faite en astreinte d’endoscopie digestive pour 12 patients /20.
Résultats :
La durée moyenne du geste d’implantation a été de 18 minutes [12-30 minutes] 
Le taux de réussite immédiat a été de 95% (1 échec par défaut de largage au début de l’expérience).
Le délai moyen de retrait à 7,8 jours [7-11 jours] sans utiliser le dispositif de retrait dédié. Une simple pince à corps étrangers était suffisante.
Au retrait du dispositif, 1 récidive hémorragique nécessitant la remise en place d’une prothèse. Pas eu de récidive hémorragique J7 à J30 :6 décès, 1 perforation œsophagienne traitée par prothèse spécifique et 4TIPS de sauvetage (délai entre hémorragie et TIPS 2- 20jours).

Conclusion :
L’endoprothèse auto-expansible SX-ELLA Stent Danis a donc sa place dans le traitement d’urgence d’une hémorragie digestive par rupture de varices œsophagiennes non contrôlée par les traitements conventionnels.
Ce dispositif reste un traitement temporaire en attendant un TIPS de sauvetage si le patient est éligible
Après la réunion de référencement au sein de la HAS 2020, ce dispositif a accédé au niveau ASA III et est en cours de négociation avec le Comité Economique des Produits de santé (CEPS).
Un projet d’observatoire national sur l’HTP va être mis en place en 2021 regroupant CHU-CHG-Libéraux sous l’égide du Club Français de l’Hypertension Portale.

Catégories
Endoscopie

Corrélation entre classification de CONECCT et histologie des polypes coliques : Résultats sur une série monocentrique rétrospective de 300 polypes consécutifs.

2020

L. Costes, I. Rosa, M. Bani, S. Bendaoud, C. Somsouk, A. Wampach, M. Vidon, T. Lons, AC. Lesage, B. Pellat, D. Gillot, H. Hagège

Endoscopie –  2020-07-13 – CO –

________________________________

L’ESGE recommande que tout polype soit décrit selon son aspect macroscopique dans la classification de Paris. La classification CONECCT est largement utilisée mais non encore recommandée par les sociétés savantes pour une utilisation systématique. Cette classification a l’avantage de résumer en seul tableau des classifications parfois complexes d’utilisation. En pratique courante cette classification tend à être la première utilisée. L’utilisation de cette classification nécessite une formation spécifique des endoscopistes. Dans le service nous avons décidé en 2019 de généraliser l’utilisation des classifications Paris et CONECCT pour tout polype après formation de l’équipe (deux sessions en mai 2018 et février 2019).
Nous avons ensuite évalué le nombre de polypes décrits selon Paris et CONECCT et la corrélation entre la classification CONNECT et l’histologie. Il s’agit d’une étude rétrospective conduite dans le centre d’endoscopie digestive du CHI de Créteil du 1ier janvier 2020 au 16 mars 2020. L’étude a portée sur 300 polypes consécutifs sur 138 coloscopies.
La taille moyenne des polypes était de 6.8mm en moyenne (de 1 à 50mm). La classification de Paris était présente pour 79% des polypes et celle de CONECCT pour 92%. L’étude de la corrélation CONECCT avec l’histologie a donc porté sur 276 polypes.
Au total 58% des polypes étaient bien classés selon CONECCT. Il existait une classification CONECCT correcte pour 41% des polypes hyperplasiques, 24% des polypes festonnés, 70% des polypes adénomateux de bas grade et 67% des polypes adénomateux de haut grade et 100% pour les cancers invasifs. Les caractéristiques des polypes figurent sur le tableau 1
Conclusion :
La classification des polypes est réalisée systématiquement par l’équipe depuis 2 ans. La corrélation entre l’histologie et la classification CONECCT reste insuffisante malgré une formation de l’équipe. D’autres moyens de formation complémentaire devront être mis en place de façon à améliorer la caractérisation des polypes selon CONECCT.

Catégories
Endoscopie

Des nodules coliques?

2020

Alexandre Sayadi1, Mohamed Amine Bani2, Isabelle Rosa1, Sihem Bendaoud1, Anne Wampach1, Celine Somsouk1, Mathias Vidon1

1 : Service d’Hépato-Gastro-Entérologie, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, 40 avenue de Verdun, 94010 Créteil cedex
2 : Service d’Anatomie pathologique, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, 40 avenue de Verdun, 94010 Créteil cedex

Endoscopie –  2020-06-13 – CC –

________________________________

Mme N., une femme de 62 ans, a été pris en charge dans notre service pour explorations endoscopiques dans le cadre d’hématochézie intermittente ancienne et d’un test FIT positif. Elle n’a jamais réalisé de coloscopie.

Elle est originaire du Congo et est en France depuis 2016. Elle a comme principaux antécédents une infection par le VIH depuis 1987 avec une prise en charge difficile au Congo (ruptures de stock d’antirétroviraux régulières) au stade SIDA du fait d’un antécédent de tuberculose pulmonaire, ainsi que plusieurs carcinomes épidermoïdes : carcinome épidermoïde infiltrant HPV-induit de la vulve gauche en 2017, en rémission ; carcinome épidermoïde mandibulaire droit en 2018, en rémission ; carcinome épidermoïde du sillon inter-fessier en 2017, en rémission). La charge virale VIH est négative mais les CD4 restent entre 50 et 150 CD4/mm3 depuis le début de la prise en charge de la patiente.
Le seul traitement pris est le GENVOYA (Emtricitabine, Elvitégravir, Cobicistat, Ténofovir).

Cliniquement, elle n’a pas de douleurs abdominales ni de trouble du transit en dehors d’une hématochézie intermittente. Il n’y a pas de perte de poids récente ni d’altération de l’état général.
Biologiquement, la patiente a une anémie normocytaire arégénérative à 10g/dL avec une carence en acide folique sans carence martiale, une supplémentation est alors débutée.

Une coloscopie est alors réalisée, et met en évidence plusieurs lésions centimétriques sur l’ensemble du cadre colique, nodulaires, centrées par une érosion ou une ulcération superficielle, sans saignement spontané. Plusieurs de ces lésions sont biopsiées. Il y a par ailleurs 4 polypes infracentimétriques d’allure adénomateuse, pour lesquels une exérèse sera réalisée durant l’endoscopie.

L’examen histologique confirmera l’origine adénomateuse sans dysplasie des 4 polypes retirés.
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques concernant les lésions nodulaires réparties sur l’ensemble du cadre colique chez cette patiente VIH ?
Le diagnostic sera présenté lors du congrès

Catégories
Endoscopie

UN DIAGNOSTIC QUI FAIT PSCHITT

2020

Valérie Rossi
Raouf Aït Youssef

Endoscopie –  2020-06-23 – CC –

________________________________

quizz endoscopique à propos de deux cas

Catégories
Endoscopie

Retour d’expérience du système AI Discovery Pentax. Dunkerque Juillet 2020.

2020

Dr T. Paupard, Dr H. Hudziak
Unité d’endoscopie. Service d’Hépato-gastroentérologie
Centre Hospitalier Dunkerque.

Endoscopie –  2020-07-05 – CO –

________________________________

Retour d’expérience d’un essai indépendant sur site (2 opérateurs), d’un nouveau système d’aide à la détection des polypes coliques. Assistance par un module endoscopique d’intelligence artificielle (IA).
Présentation de la technique avec courtes sessions vidéos.

Catégories
Endoscopie

Intérêt de la coloscopie en immersion : étude monocentrique rétrospective

2020

René-Louis Vitte, Frédérick Moryoussef, Hanene Habbassi, Ruth Tennenbaum. CHI Poissy Saint Germain.

Endoscopie –  2020-07-10 – CO –

________________________________

Introduction : La coloscopie est l’outil de dépistage des adénomes et du cancer colo-rectal mais des cancers de l’intervalle peuvent apparaître principalement en cas de non respect des recommandations de suivi ou de qualité de l’examen. Un des critères concerne le taux d’intubation caecale fonction de la morphologie du patient, de la technique ou de l’expérience de l’opérateur. En cas de coloscopie incomplète la coloscopie en immersion est alternative facile et économique. L’objectif était donc d’évaluer la faisabilité de cette technique et son taux de succès.
Matériels et méthodes : Nous avons inclus de façon rétrospective l’ensemble des coloscopies en immersion réalisées sur le CHI Poissy St Germain. Les examens étaient réalisés sous anesthésie générale avec endoscope Pentax EC38-i10F2 ou Fuse F1C-150. Un CAP était monté pour les indications de polypectomie. La progression jusqu’au bas fond caecal se faisait avec aspiration des résidus et instillation d’eau à température ambiante par pompe à galets (MTW) suivie d’une Insufflation d’air ou de CO2 au retrait pour examen de la muqueuse colique.
Résultats : 20 coloscopies en immersion ont été réalisées par un seul opérateur de mai 2018 à juin 2020. L’âge moyen des patients était de 64 ans (50-80). Les indications de la coloscopie princeps étaient les suivantes : dépistage (n=12), carence en fer (n=3), rectorragies (n=2), douleurs abdominales (n=2), fixation caecale en TEP-scan (n=1). Les patients étaient adressés par 10 gastroentérologues pour : échec de coloscopie (n=10), polypectomie/mucosectomie (n=6), antécédent de coloscopie difficile (n=2), obésité (n=2). Le taux d’Intubation du bas-fond caecal était de 100%, avec 26 polypes dépistés, 24 réséqués de 3 à 20mm : 0-Is (n=8), 0-IIa (n=12), 0-IIb (n=4) dont 13 adénomes en dysplasie de bas grade , 2 adénomes festonnés sessiles sans dysplasie (n=2) et 9 en attente d’interprétation (n=9). Parmi les patients référés pour polypectomie/mucosectomie (n=6), 2 patients n’ont pu être traités (LST caecale de très grande taille et lésion valvulaire). Il n’existait pas de complication liée au geste durant l’hospitalisation.
Conclusion : La coloscopie en immersion a permis de rattraper de manière simple, sans formation préalable, des échecs de coloscopie dans 100% des cas. Pour les patients référés pour résection de polypes, le taux de succès était de 67% sur cette courte série. La coloscopie en immersion est une technique d’appropriation aisée et simple à mettre en œuvre permettant de rattraper les échecs de coloscopie et de polypectomie.

Réforme du 3ème cycle : Docteurs Juniors ».

–   –  –

________________________________

Catégories
Endoscopie

Début d’expérience du drainage biliaire sous contrôle écho-endoscopique par mise en place d’une prothèse d’apposition luminale en alternative au drainage transcutané au Centre Hospitalier de Valenciennes.

2020

Julien Lollivier, Rachida Leblanc, Marie Colin, Arnaud Boruchowicz

Endoscopie –  2020-07-03 – CO –

________________________________

Introduction :

Le drainage biliaire par mise en place d’une prothèse d’apposition luminale sous contrôle échoendoscopique est une technique récente.
Il est proposé actuellement en deuxième intention en cas d’échec de drainage biliaire par voie transpapillaire. Il est le plus souvent réalisé en centre expert. Il constitue une alternative au drainage biliaire transcutané par voie radiologique compte tenu de sa plus faible morbidité. Nous présentons notre retour d’expérience des premiers patients traités dans notre centre.

Matériels et méthodes

Entre Décembre 2019 et Juin 2020 les patients présentant un ictère avec dilatation de la voie biliaire principale supérieure à 15 mm, secondaire à une tumeur biliaire ou pancréatique et après échec du cathétérisme biliaire par voie transpapillaire ont bénéficié de cette technique. Les patients étaient en situation palliative sans projet de traitement chirurgical.
Le drainage biliaire guidé par échographie per endoscopique a été réalisé sous anesthésie générale à l’aide d’une prothèse d’apposition luminale (type « HOT AXIOS »). En cas de choledoco-bulbostomie une prothèse de 6 mm de diamètre et de longueur de 8 mm était utilisée. En cas de drainage par cholecysto-gastrostomie une prothèse de 8 mm de diamètre et de 8 mm de longueur était utilisée.
Les opérateurs, formés à l’endoscopie interventionnelle biliaire et pancréatique, avaient bénéficié d’une formation préalable à la mise en place de ce type de prothèse.

Résultats

Nous avons réalisé trois drainages biliaires par la mise en place d’une prothèse d’apposition luminale guidé par échographie per endoscopique. Les échecs du cathétérisme de la papille étaient : la présence d’une sténose duodénale pour deux patients nécessitant la pose d’une prothèse duodénale et un envahissement tumoral de la papille ne permettant pas son accès.
Deux cholédoco-bulbostomies et une cholecysto-gastrostomie ont été réalisé.

L’âge moyen des patients était de 72 ans. Les trois patients présentaient un ictère avec un taux de bilirubine totale moyen de 179 mg/L et une dilatation du cholédoque supérieure à 15 mm (moyenne de 23 mm).
Un patient présentait une cirrhose CHILD A6 avec ascite secondaire à une carcinose péritonéale mais sans épanchement liquidien au site de la mise en place de la prothèse. Deux patients étaient sous anticoagulation à visée curative pour fibrillation atriale et ne présentaient pas de maladie métastatique au moment de l’intervention endoscopique.

Dans les trois cas il existait un succès technique, clinique avec disparition du prurit, de la douleur, diminution de l’intensité de l’ictère et biologique avec un taux de bilirubine total moyen dans les 10 jours post opératoire à 94 mg/l.
Une complication post opératoire à type de pneumopathie d’inhalation était observée chez un patient traitée par antibiotiques. La durée moyenne d’hospitalisation était de 11 jours.

Deux patients sont décédés, respectivement deux et quatre mois et demi après le drainage. Le troisième patient est à domicile deux mois et demi après le drainage.

Conclusion :

Le drainage biliaire par la mise en place d’une prothèse d’apposition luminale guidé par écho endoscopie a été efficace et réalisé sans complication chez 3 patients en situation palliative dans notre expérience. Cette technique a permis un retour à domicile et d’éviter un drainage transcutané.