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Gastroenterologie

Amélioration de la qualité de vie et de la continence des patients atteints de RCH distale, traités par Mésalazine. Étude QUARTZ.

2020

Thierry Paupard1, Florent Gonzalez2, Laurent Siprhoudhis3, Laurent Peyrin-Biroulet4
1Centre Hospitalier de Dunkerque, Dunkerque, France
2Cabinet d’Hépato Gastroentérologie, Nîmes, France
3CHU Pontchaillou, Rennes, France
4CHU Brabois, Vandœuvre-lès-Nancy

Gastroentérologie –  2020-07-05 – CO –

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Introduction
Il n’existe pas de données scientifiques solides ayant analysé de façon combinée la qualité de vie, le handicap fonctionnel et la continence des patients souffrant d’une RCH distale. Il s’agit de la première étude prospective dans cette situation.
Patients et méthodes
Étude observationnelle, prospective et multicentrique impliquant des gastro-entérologues hospitaliers et libéraux, menée chez des patients atteints de rectite ou recto-sigmoïdite basse (<20 cm) active d’intensité légère à modérée (score Mayo ≥3 et ≤10), et traités par Mésalazine en traitement d’induction de la poussée. Les patients ont été suivis pendant 12 mois (±2 mois). Le critère de jugement principal (qualité de vie) était évalué par le questionnaire SIBDQ à 8 semaines (±4 semaines) de traitement. Le handicap fonctionnel et l’incontinence fécale liés à la maladie ont été évalués respectivement à l’aide des questionnaires IBD-DI et de Cleveland. Résultats De décembre 2015 à Novembre 2016, 117 patients ont été inclus. Les données de 93 patients ont fait l’objet d’une analyse dont les principaux résultats sont rapportés dans le tableau 1. A 8 semaines, 76 (81%) patients étaient en rémission clinique avec une amélioration moyenne du score SIBDQ de 6,7±7,1 points (p<0.001). L’observance au traitement au cours de la période d’induction était imparfaite chez 76 (82%) patients: 17 (18%) patients ont arrêté le traitement prématurément avant la huitième semaine (formulation rectale chez tous). A l’issue de la phase d’induction, 72 (77%) patients ont eu un traitement de maintenance. Onze (12%) patients ont rapporté un évènement indésirable au cours de l’étude, mais aucun n’était lié au traitement. Conclusion Chez des patients atteints d’une forme distale de RCH et traités par Mésalazine, la qualité de vie, le handicap fonctionnel et la continence s’améliorent à 8 semaines en dépit d’une observance sous optimale.

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Endoscopie

Une petite lesion sous muqueuse antrale d’allure bénigne révélant un Lymphome B diffus à grande cellule localisé dans l’estomac : Cas clinique.

2020

HOWAIZI Marc, BANI Mohammed-Amine, ROSA-HEZODE Isabelle, VIDON Mathias, HAGEGE Hervé

Endoscopie –  2020-06-10 – CC –

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Une femme de 55 ans a consulté dans notre service pour exploration d’une anémie par carence martiale , sans syndrome inflammatoire.
Dans ses antécédents, on note un ulcère duodénal ancien, une cardiopathie ischémique , un syndrome d’apnée du sommeil sévère appareillée et un tabagisme actif évalué à 30 paquets-années.

Elle présentait une asthénie mais pas de signes B notamment pas de sueurs nocturnes, de plus, elle ne rapportait pas de symptômes digestifs.
L’examen clinique était normal notamment pas de masse abdominale ni ganglionnopathie périphérique.

Au cours d’une gastroscopie Nous avons visualisé et biopsié une petite lésion sous muqueuse d’aspect bénin de 8 mm dans l’antre. Ces biopsies ont révélé un Lymphome B Diffus à Grande
cellule, une seconde lecture en centre expert a confirmé le diagnostic.
Les biopsies gastriques systématiques montraient de l’inflammation et de l’atrophie sans présence d’Hélicobacter Pylori.
La coloscopie a permis la résection d’un polype de 6 mm présentant en histologie une infiltration lymphocytaire avec de petits lymphocytes à prédominance B.
L’EPP et les LDH étaient normaux.
Le scanner thoraco-abdomino-pelvien était normal, le TEP-scanner ne montrait pas de fixation hypermétabolique.
La patiente a ensuite été adréssée au service d’Hématologie de Henri Mondor.
Le bilan d’extension ne montrait pas d’autres lésions. La RCP a préconisé un traitement par R-CHOP 21.

Pour rappel, la localisation digestive la plus fréquente du lymphome non hodgkinien est gastrique (60-70%). Le plus fréquent des lymphomes digestifs est le Lymphome B diffus à grande cellule. (47%). Le lymphome gastrique compte pour 3 à 5% des tumeurs malignes de l’estomac.
Les aspects principaux de lymphome gastrique sont les ulcères , les masses polypoides et l’infiltration diffuse.

Les formes sous-muqueuses isolées existent mais demeurent rares, très peu décrites dans la littérature et ne sont presque jamais photographiées.

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Gastroenterologie

Can we optimize the carcinoembryonic antigen as a prognostic biomarker in rectal cancer?

2020

Tânia Gago, Paulo Caldeira, Joana Roseira, Catarina Cunha, Pedro Campelo, Horácio Guerreiro

Gastroentérologie –  2020-07-04 – CO –

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Introduction: The carcinoembryonic antigen (CEA) is a preoperative biomarker commonly used in patients with colorectal cancer (CRC). However, controversy still exists regarding its prognostic value in CRC. Recent studies have found that local CEA may play a more important role in the prognosis of CRC than overall serum CEA.

Aims: We aimed to investigate whether the preoperative serum CEA/maximum tumor diameter (CEA/TS) serves as a prognostic factor in patients with rectal adenocarcinoma who received neoadjuvant chemoradiation therapy (NA-CRT) followed by curative tumor resection. The outcomes were downstaging (clinical stage higher than pathologic stage), complete pathologic response (no viable tumor cells in either the rectal wall or lymph nodes on pathology of the surgical resection specimen (ypT0N0M0)), overall survival (OS) (time in months from surgery to death) and disease-free survival (DFS) (time from surgery to disease recurrence).

Methods: We retrospectively reviewed patients with rectal cancer who underwent NA-CR followed by curative tumor resection from march 2012 to october 2017. Both preoperative serum CEA level and the rectal tumor size were assessed to calculate CEA/ExT, which represents the CEA level adjusted by tumor size. All analyses were performed using Statistical Package for the Social Sciences (version 24.0).

Results: In all, 89 patients who satisfied both the inclusion and exclusion criteria were included: 60,7% males, overall median age of 63,8±10,42 years, and 79,8% patients with Eastern Cooperative Oncology Group Performance Status of 0. In the majority of them the tumor was located in distal rectum (43,8%) and measured less than 5 cm (57,3%). In 58,4% patients, surgery was performed between 6 and 10 weeks after NA-CRT. There was downstaging in 83,1% patients and complete pathologic response in 41,6% patients. The mean CEA/ExT was 2,01ng/ml per cm. The univariate analysis indicated that higher CEA/ExT levels were associated with high CA 19-9 level (p=0,04) and low hemoglobin (p=0,03), complete pathologic response (p=0,04) and downstaging (p=0,02). According to the multivariate analysis, CEA/ExT was independently associated with downstaging (OR: 5,60; 95%CI: 1.14-26.9, p=0.03). Likewise, patients with low CEA/ExT had better OS and DFS.

Conclusion: Preoperative CEA/ExT can be used to predict the outcomes of patients with rectal cancer who underwent NA-CRT which may influence the decision-making process for a specific treatment regimen and patient counselling.

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Endoscopie

Une tumeur du bulbe en forme de …. Quel(s) diagnostic(s) évoquer ?

2020

T. Paupard* J. Verlynde* J. Branche**
*HGE, CH Dunkerque
** HGE, CHRU Lille

Endoscopie –  2020-07-05 – CC –

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Quiz Vidéo.
Présentation du film. Rappel synthétique de la pathologie, des difficultés diagnostiques et du traitement.

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Gastroenterologie

Cancer du pancréas métastatique : une histoire surprenante

2020

Claire Sabat (1), Marc Prieto (1), Laurence Thomas-Marques (1,2), Mohamed Ali Masmoudi (1), Marie Cécile Cook (3) Jacquot Rakotobe (4), Mathieu Yver (5), Jérôme Cros (6), Nathalie Theou Anton (7), Pascal Hammel (8), Christophe Locher(1)
(1) Hépatogastroentérologie, Meaux (2) Unité de chimiothérapie ambulatoire, Meaux, (3) Chirurgie digestive, Meaux (4) Imagerie médicale, Meaux (5) Anatomopathologie, Jossigny (6) Anatomopathologie, Beaujon (7) Département de génétique, Bichat (8) Oncologie médicale, Beaujon

Gastroentérologie –  2020-07-08 – CC –

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En mars 2017, une patiente âgée de 68 ans consulte pour des épigastralgies avec nausées et amaigrissement récent de 7 kg. Parmi ses antécédents : anneau gastrique puis by pass en 2011, HTA, hypercholestérolémie, hypothyroidie. Tabac=0, Alcool=0. L’examen clinique est normal avec un IP=1 et IMC= 27,3kg/m2.Le bilan biologique est normal en dehors d’une GGT à 2N
Le TDM abdomino-pelvien retrouve une lésion du corps du pancréas de 3 cm avec 3 localisations secondaires hépatiques (Image n°1) La fibroscopie est normale.
La biopsie chirurgicale d’un nodule hépatique montre un adénocarcinome moyennement différencié CK7+CK20- d’origine pancréatico-biliaire. Le CA19.9 est >10000 UI/ml
Une chimiothérapie par Folfirinox est débutée en Mai 2017…
L’évolution inhabituelle ainsi que les dernières nouvelles de cette patiente seront détaillées lors du congrès.

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Hepatologie

LIVER TESTS ABNORMALITIES ARE ASSOCIATED WITH A POORER PROGNOSIS IN COVID-19 PATIENTS: RESULTS OF A FRENCH COHORT

2020

Sayma Chaibi (1), Weam El Hadjj (1), Yael Abitbol (1), Sarah Taieb (1), Clemence Horaist (1), Vincent Jouannaud (1), Jacques Piquet (2), Cyril Maurer (2), Pierre Lahmek (3), Stéphane Nahon (1)

Hépatologie –  2020-07-03 – CO –

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Aim
To assess the impact of liver function test (LFT) abnormalities on the prognosis of patients with coronavirus disease 2019 (COVID-19) in a French cohort of hospitalized patients.

Patients and method
From March 13 to April 22, 2020, we collected on a computerized and anonymized database, medical records, laboratory data and clinical outcomes of patients hospitalized for confirmed cases of COVID-19 infection (RT–PCR and/or CT-scan). Patients were followed up until April 22 2020 or until death or discharge. We have considered for statistical analysis, LFT abnormalities with levels greater than two times the upper limit of normal. Composite endpoint included admission to ICU, mechanical ventilation, severe radiologic injury and death to define disease severity.

Results
Among 281 patients with COVID-19, 102 (36.3%) had abnormal LFT. Elevated levels of ALT or AST was associated with the severe composite endpoint in multivariate analysis (OR 6.20, 95% confidence interval 1.84, 20.95, p-value 0.003)
Conclusion
Most of liver injuries are mild and transient during COVID-19. LFT abnormalities are associated with a poorer prognosis and could be a relevant biomarker for early detection of severe infection.

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Hepatologie

Une bactérie qui ne fait pas dans la dentelle

2020

Lidia Ouali, Marion Jager, Florence Skinazi, Caroline De Kerguenec
Service de gastroentérologie
Hôpital DELAFONTAINE 93200 SAINT DENIS

Hépatologie –  2020-07-01 – CC –

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Un patient de 46 ans sans antécédent en dehors d’une probable goutte du genou droit est hospitalisé au CH de Saint Denis en mai 2020 pour de la fièvre évoluant depuis 3 jours avec une diarrhée sanglante, des céphalées et des lombalgies. A l’entrée, la température est à 40°C en plateau sans instabilité hémodynamique, l’abdomen est souple et indolore. Les selles sont liquides, sanglantes et glaireuses. Biologiquement, il existe un syndrome inflammatoire avec une hyperleucocytose à 14 000/mm³, une CRP à 325 mg/l et une procalcitonine à 40µg/l. Le bilan hépatique est perturbé avec une cytolyse à 5N et une cholestase (ASAT/ALAT 157/232 UI/l, PAL/GGT 79/ 500UI/l, Bilirubine T/C : 42/25µmol/l). Les prélèvements infectieux font découvrir une bactériémie à bacille gram négatif multisensible. La ponction lombaire est normale, la PCR Covid-19 est négative. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien effectué en urgence montre une masse intra hépatique hypodense présentant de petites cloisons, sans paroi bien individualisée, sans prise de contraste, faisant évoquer une masse nécrotique septique ou une lésion secondaire. Le diagnostic d’abcès hépatique est retenu et une antibiothérapie par C3G –métronidazole est débutée. Après quelques jours, la fièvre régresse mais les douleurs lombaires se majorent avec l’apparition d’une impotence fonctionnelle des membres inférieurs, un signe de Lasègue bilatéral sans déficit sensitivo-moteur ni trouble sphinctérien, sans modification des réflexes ostéo tendineux qui sont conservés.
Une IRM du rachis lombaire est réalisée en urgence
Quel diagnostic évoquez-vous ? Quels examens complémentaires auriez-vous fait ?

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Hepatologie

Elimination du VHC au CH de Bourg en Bresse: un engagement pluridiscipinaire

2020

Meurisse Jean Jacques,Claveranne Stéphanie,Devers Stéphane

Hépatologie –  2020-07-01 – CO –

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Avec les nouveaux traitements de l’hépatite C , l’éradication du VHC parait envisageable avec des objectifs variables, 2030 pour l’OMS dans le monde , 2025 en France pour nos autorités.Il resterait environ
100 000 patients à traiter dont 70% ignorent leur infection. Les dépister reste un problême majeur .
A l’hôpital de Bourg en Bresse, l’équipe ETP-VHC a organisé un dépistage systématique du VHC lors des consultations anesthésie. Pour aboutir dans cette démarche, plusieurs éléments nous ont paru essentiels: avoir l’aval institutionnel qui ouvre accès au service communication de l’hôpital, ,travailler avec un service bien structuré et un personnel motivé (en l’occurrence le service d’anesthésie dans notre hôpital) ,avoir une cible modeste pour un message clair (dépistage du VHC seul) ,diffuser dans tous les services une affiche avec les coordonnées de l’équipe d’ETP-VHC,faire un retour d’information aux médecins .
Au delà de la rentabilité éventuelle de ce dépistage qui sera évaluée à 6 mois , cette démarche a sensibilisé patients et soignants en créant une dynamique autour du VHC.

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Gastroenterologie

Ascite sur rupture du canal pancréatique principal associé à une décompensation oedémato-ascitique

2020

Anaïs Bertrand (1), Cristina Levi (1), Bénédicte Lambare (1)
(1) Service d’hépato-gastro-entérologie, CH Sud-Francilien, Corbeil-Essones

Gastroentérologie –  2020-07-15 – CC –

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Introduction. Si l’ascite pancréatique est bien décrite dans la littérature, elle demeure rare parmi les causes d’ascite. Il s’agit d’un diagnostic différentiel peu évoqué en première intention, notamment chez les patients ne présentant pas de signe de maladie pancréatique.

La concentration de lipase dans l’ascite supérieure à 1000 UI/L, la tomodensitométrie abdominale ainsi que la pancréatographie par résonnance magnétique permettent de faire le diagnostic de la lésion pancréatique et de la rupture du canal pancréatique principal. Le traitement peut être uniquement médical, mais aussi chirurgical ou endoscopique.

Cas clinique. Nous présentons le cas d’un patient qui a été pris en charge pour majoration du périmètre abdominal. L’échographie réalisée en urgence a révélé un épanchement intra péritonéal de grande abondance et la tomodensitométrie a montré une hépatopathie chronique avec des signes d’hypertension portale ainsi qu’une pancréatite chronique calcifiante.

Le liquide d’ascite avait un aspect brun et l’analyse biochimique retrouvait une lipase à 550UI/L. L’IRM pancréatique a révélé une fistule wirsungopéritonéale sur une rupture du canal principal pancréatique. Le patient a été mis sous traitement médical : Sandostatine et nutrition entérale, et également diurétiques.
L’évolution a été marquée par la survenue d’une infection de coulée de nécrose et d’une fistulisation transdiaphragmatique responsable d’une vraisemblable médiastinite. Il a bénéficié d’un drainage transgastrique avec une évolution favorable.

Discussion. La présence concomitante de deux causes d’ascite d’origine à la fois pancréatique et hépatique constitue un piège diagnostique et nécessite le traitement des deux étiologies.
La particularité de la rupture du canal pancréatique présentée par le patient tient à sa localisation distale qui a limité une approche endoscopique initiale, la volumineuse ascite compliquant également le geste.

Conclusion. En définitive, il s’agit d’une démarche diagnostique complexe qui a permis de trouver deux causes d’ascite intriquées.

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Hepatologie

Dépister l’hépatite C en 2020 : quoi dépister ? Pour qui ? Comment ? Où ? Par qui ?

2020

AJ REMY, H BOUCHKIRA, J HERVET, B ROY, A HAPPIETTE.

Hépatologie –  2020-06-30 – CO –

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Dépister plus et mieux l’hépatite C en 2020 est un des objectifs majeurs à atteindre pour réaliser l’éradication en 2025, date fixée dans le plan gouvernemental de santé publique. Les patients ne connaissant pas leur sérologie (ou l’ayant négligé) doivent être retrouvés et intégrés au parcours de soins. L’efficacité des traitements antiviraux permet d’affirmer que dépister c’est guérir et qu’une approche test to treat, voire test to cure est suffisante. Plusieurs étapes sont à considérer dans ce dépistage : quoi dépister ? Pour qui ? Comment ? Où ? Par qui ?
Quoi dépister ? Les anticorps ou la charge virale ou la fibrose ? Dépister la présenec d’anticorps pour ensuite mesurer la charge virale C et la fibrose hépatique ? Dépister pour traiter donc pouvoir réaliser en première intention une charge virale ou dépister les fibroses sévères F3 F4 (qui constituaient 36% des nouveaux patients dans l’étude KIDEPIST) pour être le plus coût efficace possible ?
Qui dépister ? La population générale ou les « groupes à risque » ? La Haute Autorité de Santé dans son avis de septembre 2019 ne recommandait pas le dépistage systématique en population générale car non coût efficace. Des expériences se sont développées en présence ou en l’absence de facteurs de risque avec des résultats contrastés
Comment dépister ? Sérologie classique ou TROD ou buvards ou charge virale en temps réel ? Chacune de ces techniques présente ses avantages et ses inconvénients, détaillés dans ll tableau 1.
Où dépister ? A l’hôpital pour tous les patients ou en consultation externes de gastroentérologie ou d’anesthésie ? en structures médico-sociales spécialisées (CSAPA CAARUD, PASS) ou non ? Hors les murs avec ou sans équipes mobiles ?
Qui dépiste ? Un soignant ou un non soignant (associatif ou professionnel du social) ? Le dépistage n’est plus depuis les TROD VIH l’apanage des soignants et même le FIBROSCAN est parfois réalisé hors du cadre réglementaire.
Autour de ces problématiques, notre équipe présentera son expérience de terrain depuis 2013 dans un bassin de santé de 600 000 habitants.