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Endoscopie

Kystogastrostomie pancreatique par voie echoendoscopique : experience du Centre Hospitalier d’Avignon à propos de 30 patients.

2013

B Coulibaly, S Bellon, S Bramli, JPArpurt

Endoscopie –  2013-05-15 – CO –

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Les pseudokystes du pancreas sont des collections de liquide pancreatique pur ou plus
ou moins associe à du sang ou de la necrose. Ils surviennent au decours d une pancreatite
aigue necrotique. Selon certains criteres , il doivent etre drainés , le plus souvent par
voie endoscopique. L avénement de l echoendoscopie interventionnelle a facilité leur
prise en charge technique.
Nous rapportons notre experience retrospective depuis 2007 à propos de 30 patients(age
moyen 58 ans, 18 hommes, 12 femmes). Le materiel de drainage a été soit 2 ou 3 protheses
plastiques ¨double queue de cochon¨ soit une prothese metallique diabolo. Le volume moyen
des kystes a été de 8,7 cm. Les taux de succès technique et de complications ont été
respectivement de 97% et 10%.
Ces resultats sont comparables à ceux publiés dans la litterature. Ils incitent à
recommander aux echoendoscopistes des hôpitaux généraux à se former à cette technique.

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Endoscopie

Evaluation des pratiques et qualité de la coloscopie

2013

Bertrand Tissot, Bruno Bour, Alain Blanchi

Endoscopie –  2013-05-17 – CO –

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Une base de données portant sur la qualité de la coloscopie a été mise en place dans le service en réseau en 2008. Nous rapportons l’analyse rétrospective de nos résultats sur 5 ans.

La qualité de la préparation s’améliore au fil du temps avec 2 progrès notables : l’introduction de la prise fractionnée qui a fait passer de 19% à 8% le taux de préparation insuffisante (p<10-2) entre 2008 et 2009, et en 2012 l’acquisition de la pompe de lavage qui a diminué encore ce taux de 12 à 7% (p<10-3) avec une amélioration du score moyen de Boston (Student p=0.017)
Sur 4 ans et avec 729 coloscopies effectuées par le même opérateur, la durée moyenne du retrait est passée de 3 :39 à 4 :29 (p<0.05) et le taux de polypectomie de 33% à 41% (p<0.001). Cette augmentation n’est pas liée une augmentation de la résection de polypes hyperplasiques.

Conclusion : L’évaluation continue des coloscopies sur base de données objective l’amélioration de la qualité des examens et la probable amélioration des critères de qualités des opérateurs participants.

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Endoscopie

TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE DU DIVERTICULE DE ZENKER : a propos de 15 cas dans 2 centres hospitaliers généraux de ANGH

2012

JP ARPURT, RL VITTE, S BELLON, S BRAMLI, B COULIBALY,

Endoscopie –  2012-05-07 – CO –

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Le traitement du diverticule de Zenker est realisé de plus en plus frequemment par technique endoscopique digestive et devient une recommandation de prise en charge.
Nous rapportons une serie prospective de 15 cas realisés dans 2 CHG de ANGH ( 12 cas CH Avignon, 3 cas cas CH Poissy-St Germain). Tous les patients sont symptomatiques.
Nous presentons la technique utilisé ( film video) et les resultats avec un recul de plus de 6 mois et nous ferons une revue de la litterature sur cette approche therapeutique récente

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Endoscopie

Evaluation du rendement des coloscopies du programme national de dépistage du cancer colorectal par Hemoccult : validation multicentrique de nouveaux indicateurs et de leurs seuils.

2011

Bernard DENIS, Erik André SAULEAU, Patrick DELASALLE, Yvon FOLL, Jean François BRETAGNE, Catherine EXBRAYAT, Nassime TOUILLON, Denis CONSTANTINI, Isabelle GENDRE, Philippe PERRIN
ADECA Alsace, APREMAS 06, ADEC 29, ADECI 35, ODLC 38, ADEMAS 71, ADMC 91

Endoscopie –  2011-05-13 – CO –

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Le rendement de la coloscopie varie selon des critères liés au patient et à l’examen. Une importante variation de rendement inter-endoscopiste a été observée en Ille-et-Vilaine et en Alsace au sein du programme national de dépistage organisé (DO) du cancer colorectal (CCR) par Hemoccult. Dans un précédent travail, nous avons montré que le décompte des polypes pouvait remplacer celui des adénomes pour évaluer le rendement des coloscopies et avons proposé d’utiliser le nombre moyen de polypes (NMP) par coloscopie pour définir les endoscopistes «forts détecteurs » avec un seuil à 0.8. Par ailleurs nous avons montré une importante variation inter-endoscopiste de la proportion d’adénomes parmi les polypes (PAP) et avons proposé une fourchette de PAP de 60 à 80 %.
Le but de ce travail était (1) de confirmer à grande échelle la bonne corrélation entre indicateurs dénombrant polypes et adénomes et (2) de proposer des seuils pour les indicateurs retenus qui puissent être utilisés en routine dans une démarche d’amélioration continue de la qualité des coloscopies au sein du DO du CCR par Hemoccult.
Méthodes : Comparaison de 5 indicateurs évaluant les coloscopies réalisées pour Hemoccult positif dans le cadre du DO du CCR au sein de 8 départements pilotes de 2002 à 2011 : taux de détection des adénomes (TDA) et des polypes (TDP), nombre moyen d’adénomes (NMA) et de polypes (NMP) par coloscopie et PAP.
Résultats : Les résultats de cette étude seront présentés à Saint-Malo.

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Endoscopie

Prévalence et caracteristiques cliniques et endoscopiques des Adénomes Festonnés coliques.

2011

Bruno Bour, Armelle Foulet-Rogé, Christophe Pilette, Bertrand Tissot, Arnaud Maurin, Alain Blanchi, Sébastien Visée, Louis-Rémy de Ybarlucéa, Bernard Prophette

Endoscopie –  2011-05-14 – CO –

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La séquence adénome (AD) – cancer est classique. Les polypes hyperplasiques (PHy) sont considérés comme sans potentiel de dégénérescence. Cependant il est actuellement connu que certains polypes histologiquement étiquetés PHy sont des adénomes festonnés (AF). En raison d’une grande fréquence d’instabilité microsatellite, ces AF ont un potentiel de dégénérescence aussi important que celui reconnu aux AD. Sur le plan endoscopique ils sont souvent plans ou sessiles, localisés dans le colon proximal et peuvent être facilement « manqués ». Sur le plan histologique ils sont parfois décrits comme de simples PHy. Dans un programme de dépistage, ces difficultés pourraient expliquer certains cancers d’intervalle. Cependant les caractéristiques cliniques et endoscopiques des AF sont mal connues.
Les buts de ce travail étaient 1- de rechercher la prévalence des AF dans la population à risque de cancer colo rectal (CCR) d’un service hospitalier et 2- de décrire leurs caractéristiques cliniques et endoscopiques.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective monocentrique (CH Le Mans) de 1/01/2009 à 30/06/2009 (Une analyse étendue à 2 ans sera présentée au congrès). Analyse de tous les dossiers de polypectomie colique: caractéristiques cliniques, endoscopiques (technique, localisation, aspect, taille), et histologiques.
Résultats : Parmi les 703 coloscopies réalisées (88% avec AG, 83.8% préparation au moins bonne) par 5 PH seniors, 393 polypes (AD 279, PHy 96, AF 18) ont été réséqués chez 52.3% d’hommes d’age moyen 62,5 ans. La prévalence des AF étaient de 4.8% de l’ensemble des polypes et 6.4% des AD. La polypectomie d’AF était réalisée dans 44% des cas pour dépistage (Hemocult, ATCD familiaux de CCR ou d’AD) et dans 56% pour surveillance (ATCD personnels de CCR ou d’AD). Les AF étaient le plus souvent sessiles (79.5%) rarement pédiculés (14.3%) exceptionnellement plans (6.2%), localisés plus rarement dans le colon proximal (42.8%) que dans le colon distal (57.2%). Leur taille étaient majoritairement < à 10 mm (92%) (< 5mm = 61%, 6 à 9 mm = 31%) permettant fréquemment l’exérèse à l’anse (60%) ou la pince froide (12%) et imposant rarement une mucosectomie (18%). L’histologie n’a retrouvé aucun signe de dysplasie sévère ou de carcinome in situ.
Conclusion : La faible prévalence des AF de cette étude est peut-être liée à l’absence de sémiologie endoscopique spécifique de « petits » polypes peut-être laissés en place. Ceci pourrait justifier la mise en place d’une étude ANGH pour une évaluation des AF sur un grand nombre de coloscopies avant et après sensibilisation des HGE et des histologistes.

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Endoscopie

La certification ISO 9001-2008 de l’activité d’endoscopie digestive du Centre Hospitalier de Saint-Quentin

2011

Dr Innocenti DADAMESSI

Endoscopie –  2011-05-16 – PW –

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L’activité d’endoscopie digestive du Centre Hospitalier de Saint-Quentin a entrepris une démarche qui a conduit à la certification ISO 9001 version 2008 en Juin 2010.
Cette certification concerne tous les domaines de la pratique de l’endoscopie (programmation et réalisation de l’acte). Les améliorations, les procédures, le respect des normes et protocoles ainsi que l’évaluation permanente permettent de limiter les risques de complications et assurent une qualité de prise en charge des patients en endoscopie digestive.
Cette certification qui englobe l’organisation et la réalisation de l’acte endoscopique est une première en France.

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Endoscopie

L’endoscopie d’astreinte au Centre Hospitalier Général du Mans

2011

Bertrand Tissot, Alain Blanchi, Bruno Bour, Christophe Pilette, Arnaud Maurin

Endoscopie –  2011-07-24 – PW –

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L’endoscopie d’astreinte (EA) se fait par définition en dehors des conditions habituelles de compétence et de sécurité. Nous rapportons notre expérience dans un CHG sans service d’acceuil propre aux hémorragies digestives, avec un service d’endoscopie qui fonctionne tous les jours de 9H à 17H et le Samedi matin, et avec une astreinte de sécurité d’un PH senior sans assistance spécialisée.

Sur 2 ans, entre juin 2009 et mai 2011, 134 EA ont été réalisées chez 119 patients d’age moyen 65 ans +/-19 ans (1-95) avec 64% d’hommes. En moyenne 4,8 +/- 1,5 EA étaient faites par mois (3-8). 75% des EA étaient faites les Week End ou jour férié, 25% en semaine. 66% des endoscopies faites les Week End et Jour fériés étaient faites entre 09:00 et 18:00. L’EA était dans 84% une fibroscopie et dans 16% une coloscopie. Seules 27% des EA étaient faites avec une anesthésie : en USC, en réanimation ou au bloc opératoire. 77% des examens était réalisés dans de bonnes conditions de sécurité (avec une IDE et une AS, une surveillance hémodynamique et oxymétrique) et 23% dans des services de Médecine ou Chirurgie avec le personnel du service.

Un geste thérapeutique était fait pour 53 EA (40%) et consistait en une hémostase dans 33 cas (25%), une extraction de corps étrangers dans 12 cas et une exsufflation colique dans 8 cas. Les 33 gestes d’hémostase était réalisés pour 32 au cours d’une fibroscopie, pour 1 au cours d’une coloscopie. Techniquement, l’hémostase en fibroscopie était faite par injection seule 27 fois (81%), ligature seule 4 fois, les 2 associées 1 fois, injection puis clip 1 fois, aucune électrocoagulation. Une anesthésie était faite pour 6 (18,2%) des hémostases, 4 (33%) extractions de corps étrangers et 2 (25%) des exsufflations coliques. Aucune prothèse n’était posée pendant les astreintes.

Parmi les 33 patients ayant une hémostase per fibroscopie, 27,3% avaient une hémorragie nosocomiale, 67% un score de Rockall ³ 7, 61% nécessitaient la transfusion de 4 culots globulaires ou plus, 68% avaient au moins une autre endoscopie (en moyenne 2,35+/-1,4). 3 étaient opérés, dont 1 patient à deux reprises, 3 bénéficiaient de la pose d’un TIPS. 6 décédaient au cours de l’hospitalisation (mortalité 21,2% IC95% 0,09-0,39).

L’EA est marginale (2,25% des fibroscopies) mais associée à un geste thérapeutique pour 40% des examens et à une mortalité de 21% lorsqu’un recours à l’hémostase est nécessaire en fibroscopie. L’amélioration des conditions techniques (clip, électrocoagulation association des techniques) passe par la création d’une astreinte d’aide à l’endoscopie qui permettra en outre la pose de prothèse colique.

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Un rectum qui a de l’estomac

2011

G. Barjonet°, C. Njapoum Tamokoue°, J.F. Boivin°°°Sce Médecine B Hôpital René Arbeltier 77120 Coulommier
°° Sce d’anatomo-pathologie CH Lagny-Marne la Vallée 77405 Lagny sur Marne Cedex

Endoscopie –  2011-05-23 – PW –

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Un patient de 25 ans, affecté d’un léger retard mental et d’une obésité (IMC à 35), à l’alimentation déséquilibrée, consulte en décembre 2010 pour diarrhée intermittente depuis octobre 2010 avec parfois nausées et pyrosis. Une fibroscopie et coloscopie sont proposées et réalisées le 17/02/11. La FOGD est macroscopiquement normale, ainsi que les biopsies de D2, de l’antre et du fundus. La coloscopie totale avec iléoscopie terminale est également normale ainsi que les biopsies de l’iléon, du côlon droit et gauche, mais il est relevé un aspect inhabituel du bas rectum, comportant une plage de muqueuse ovalaire d’environ 2×3 cm avec un plissement « cérébriforme » (Photos). Les biopsies à ce niveau décrivent une muqueuse gastrique fundique avec discrète gastrite chronique non active, atrophie glandulaire focale et dystrophie glandulaire micro-kystique. Une rectoscopie de contrôle sera réalisée le 01/04/11 : aspect identique ; biopsies confirmant l’hétérotopie gastrique fundique rectale.
Moins d’une cinquantaine de cas ont été publiés, chez l’enfant ou l’adulte jeune, la discussion n’étant pas tranchée entre une origine congénitale ou acquise. Une infestation à Helicobacter pylori peut entrainer ulcération et hémorragie. Il n’existe pas de recommandation concernant la surveillance endoscopique de cette anomalie ; un risque de cancerisation a été décrit. En cas de complication, des traitements anti-H2 semblent avoir été proposés avec un certain succès, cependant la résection (chirurgicale ou endoscopique) semble alors la méthode thérapeutique de choix.
Il peut être intéressant d’avoir vu au moins une fois cette anomalie pour savoir la diagnostiquer rapidement.

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Endoscopie

REALISATION PRATIQUE DE LA TRACABILITE DANS LE SERVICE DES ENDOSCOPIES DIGESTIVES DU CENTRE REALISATION PRATIQUE DE LA TRACABILITE DANS LE SERVICE DES ENDOSCOPIES DIGESTIVES DU CENTRE HOSPITALIER D’AVIGNON

2011

D.IMBERT, D.BOZEC, A.LICHERE, A.ALLELY, M.MOLINA, L.PIEL, V GIRBAL, JP. ARPURT (Avignon)

Endoscopie –  2011-05-18 – PW –

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Le principe de la traçabilité en endoscopie repose sur l’enregistrement en temps réel des paramètres humains, techniques et matériels mis en œuvre lors des examens endoscopiques. Elle permet de garantir l’application des recommandations ou des règles de bonnes pratiques en matière de risque infectieux ou toxiques et d’utilisation des matériels. Elle correspond à l’aptitude médicale à retrouver, à distance, l’historique (modalités de réalisation, acteurs et localisation) d’une endoscopie grâce à des enregistrements adéquats effectués en temps réel au moment de l’intervention et consultables ultérieurement (cf. norme ISO 8402).
L’organisation des méthodes d’enregistrement de la traçabilité et l’amélioration des supports permet de minimiser les contraintes de temps pour le personnel, de faciliter la recherche des informations et d’en optimiser le stockage.
Nous rapporterons l’expérience de notre service sur les différents domaines et paramètres tracés, les méthodes et les supports utilisés.

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Traitement endoscopique du diverticule de Zenker : a propos de 6 cas

2011

JP Arpurt, S Bellon, S Bramli, B Coulibaly. Centre Hospitalier d’Avignon

Endoscopie –  2011-05-18 – PW –

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Le traitement endoscopique du diverticule de Zenker se développe dans les unités d’endoscopie digestive. Nous rapportons notre expérience de 6 cas ( 2 femmes , 4 hommes ; age moyen 79 ans) réalisée en 18 mois. Tous les patients sont symptomatiques. Nous précisons les modalités techniques et les résultats à au moins 3 mois. Notre discussion portera sur la revue de la littérature.