Catégories
Gastroenterologie

Une cause rare de diarrhée chronique diagnostiquée en région parisienne.

2017

Lanhan Nguyen (1), Coline Delalandre (1), Mathieu Yver (2), Dorian Dikov (2), Marie Trompette (1), Gilles Macaigne (1)
(1) Service de Gastro-Entérologie, (2) Service d’anatomo-pathologie. Centre Hospitalier de Marne la Vallée.

Gastroentérologie –  2017-04-27 – CC –

________________________________

Une femme de 40 ans, d’origine pakistanaise, consulte pour une diarrhée évoluant depuis 7 ans, faite de 10 à 15 selles liquides quotidiennes non glairo-sanglantes, dont 3 nocturnes, associée à une perte de 20 kgs sans altération de l’état général. Il n’y a pas de douleur abdominale, ni de fièvre, ni de manifestation extra-digestive. L’examen clinique est normal. Elle ne présente pas d’antécédent personnel ni familial particulier. La diarrhée aurait débuté au retour d’un séjour familial de quelques semaines au Pakistan, sans autre cas familial signalé.
Le bilan biologique initial est en faveur d’un syndrome de malabsorption associant anémie ferriprive, hypocholestérolémie, hypo-protidémie à 58 g/L et hypo-albuminémie à 31 g/L. Il n’y a pas d’hyperéosinophilie, de dysthyroïdie, de syndrome inflammatoire. La sérologie VIH, les coprocultures et examen parasitologique des selles sont négatifs. Le reste du bilan est normal en dehors d’une hypogammaglobuliémie à 6,6 g/L avec diminution des IgG.
La colo-iléoscopie terminale, les biopsies recto-coliques étagées et iléales, la gastroscopie et les biopsies gastriques sont normales. Les biopsies duodénales montrent une atrophie villositaire totale avec hypertrophie des cryptes, infiltrat inflammatoire lympho-plasmocytaire du chorion, hyperlymphocytose intra épithéliale à 70 pour 100 cellules épithéliales, sans parasite retrouvé. La recherche d’IgA anti-transglutaminase est négative, sans déficit en IgA.
L’entéro-IRM réalisée en ville est normale. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien retrouve un épaississement pariétal minime et non spécifique de la totalité de l’intestin grêle avec adénopathies centimétriques mésentériques d’allure inflammatoire.
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
Diagnostic, traitement et évolution au congrès…

Catégories
Gastroenterologie

The role of quantitative endoscopic ultrasound elastography in the differential diagnosis of pancreatic solid tumors – initial experience of a gastroenterology department

2017

Helena Ribeiro, Cátia Leitão, Richard Azevedo, João Pinto, José Tristan, Rui Sousa, Eduardo Pereira, Ana Caldeira, António Banhudo; Gastroenterology Department of Amato Lusitano Hospital, Castelo Branco, Portugal

Gastroentérologie –  2017-04-21 – CO –

________________________________

Introduction:
Quantitative second generation endoscopic ultrasound (EUS) elastography allows the quantitative analysis of tissue stiffness. EUS elastrography has been studied in the differential diagnosis of solid tumors of the pancreas and seems to be a useful auxiliary diagnostic tool.

Aims and Methods:
The aim of this study was to evaluate the accuracy of the quantitative EUS elastography in the differential diagnosis of pancreatic solid masses, discriminating malignant from benign masses, using strain ratio (SR) analysis. A preliminary study was conducted for 9 months and included 20 consecutive patients who underwent EUS for the evaluation of solid pancreatic masses. EUS elastography was performed by 2 operators, using a linear echoendoscope (Pentax® EG3870UTK) attached to Hitachi® HI VISION Preirus platform. The mean of 3 measures was considered as the SR final result for each lesion. EUS–fine‐needle aspiration of the lesions was performed after SR assessment and the final diagnosis was based on the cytology or histology results. Accuracy of the elastography was obtained by the analysis of ROC curves.

Results:
Included 20 patients with solid pancreatic tumors with conclusive histological / cytologic diagnosis (4 inflammatory masses, 14 adenocarcinomas and 2 neuroendocrine tumors). The mean SR value was significantly higher in the malignant tumors comparing with the benign tumors (37,70 vs 11,31; p <0,001). The sensitivity and specificity of SR for detection of pancreatic malignancy for a cut of 15.89 were, respectively, 93.7% and 100% (area under the curve of 0.98, 95% CI). The overall accuracy of the EUS elastography using the SR for the detection of pancreatic malignancy was 95%.

Conclusion:
Despite the small sample, this preliminary study suggests that quantitative EUS elastography is promising in the diagnostic approach of solid pancreatic lesions, showing good accuracy in the differentiation between malignant and inflammatory masses. It may complement the study and characterization of the tumors, aiding in the diagnostic and follow‐up of this patients.

Catégories
Gastroenterologie

La colite à éosinophiles (CE), une pathologie émergente mal connue ? à propos d’une série mono-centrique de 37 cas.

2017

Gilles Macaigne (1), Mathieu Yver (2), Pierre Lahmek (3), Christophe Locher (4), Trompette Marie (1), Dorian Dikov (2), François Kemeny (2).
(1) Service de Gastro-Entérologie, (2) Service d’anatomo-pathologie. Centre Hospitalier de Marne la Vallée. (3) Service de Gastro-entérologie. Centre hospitalier de Limeil Brévannes. (4) Service de Gastro-entérologie. Centre hospitalier de Meaux

Gastroentérologie –  2017-04-25 – CO –

________________________________

Introduction
La CE est une entité pathologique liée à une infiltration anormale de la muqueuse colique par des éosinophiles, pour laquelle il n’y a pas actuellement de consensus sur les critères diagnostiques histologiques. Il s’agit d’une pathologie relativement fréquente chez le nourrisson et l’enfant, le plus souvent secondaire à une allergie aux protéines du lait de vache. Chez l’adulte, la CE est beaucoup plus rare et a été beaucoup moins étudiée, seuls des cas cliniques isolés ou de petites séries étant publiés. Il s’agit d’une pathologie probablement en augmentation, sous estimée car mal connue.

Malades et Méthodes
La totalité des cas de CE diagnostiqués entre 2013 et 2016 au CH de Marne la Vallée a été colligée. Les données épidémiologiques, cliniques, biologiques, endoscopiques, histologiques et évolutives ont été recueillies prospectivement. Chaque malade a bénéficié d’une coloscopie totale avec biopsies recto-coliques étagées et iléales, la gastroscopie n’étant réalisée qu’à l’initiative de l’investigateur. Le diagnostic de CE était porté histologiquement en cas d’augmentation du taux de polynucléaires à éosinophiles > 20/champ à fort grossissement dans au moins 2 secteurs coliques (colon droit, transverse, gauche, rectum) et/ou dans l’iléon, sans autre étiologie évoquée histologiquement.

Résultats
38 malades avec le diagnostic histologique de CE ont été inclus (65% de femmes – âge moyen 44,3 ans). Les indications du bilan endoscopique étaient une diarrhée seule (74%), des douleurs abdominales sans diarrhée (14%), des rectorragies ou un méléna (20%) et une anémie ferriprive (3%). La coloscopie était anormale chez 37% des malades (14/38), les lésions retrouvées étant les suivantes : érythème 86%, œdème 57%, érosions 86% et ulcérations 57% des cas. Les lésions endoscopiques prédominaient au niveau du colon droit (43%) puis du colon gauche (36%). Sur le plan étiologique, 10 (27%) malades avec une CE secondaires (2 mastocytoses, 5 maladies de crohn, 2 causes médicamenteuses, 2 parasitoses) et 27 (73%) une CE primitives. Parmi ces 27 malades, 12 (43%) avaient un terrain allergique connu au moment du diagnostic. Les 2 groupes de CE primitives et secondaires ont été comparés pour les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques endoscopiques et histologiques. Les résultats statistiques, les traitements proposés et l’évolution sous traitement des malades avec CE primitive seront présentés le jour du congrès.

Conclusion
Il s’agit à notre connaissance de la première série de CE de l’adulte rapportée jusqu’alors. Dans notre travail, les ¾ des CE étaient primitives. Les résultats des comparaisons entre les CE primitives et secondaires seront présentées au congrès.

Catégories
Gastroenterologie

L’endoscopie du futur

2017

Pr J. Hochberger (Berlin)

Gastroentérologie –  2017-05-27 – CF –

________________________________

En attente

Catégories
Gastroenterologie

Actualités thérapeutiques dans la RCH

2017

David Laharie

Gastroentérologie –  2017-05-27 – CF –

________________________________

Texte en attente

Catégories
Gastroenterologie

Résultats préliminaires des caractéristiques des patients inclus dans ICARE : données issues des centres de l’ANGH

2017

Stéphane Nahon, Laurent Peyrin-Biroulet, Laurent Beaugerie

Gastroentérologie –  2017-05-01 – CO –

________________________________

Introduction
Après Césame, ICARE (étude Européenne) propose d’évaluer les risques d’infection et de cancer chez les patients ayant une MICI (Crohn et RCH) traités par anti-TNF et/ou immunosuppresseur et/ou vedolizumab.
Méthodologie
Chaque médecin peut inclure jusqu’à 50 patients répartis en cinq strates : 10 sans anti-TNF ni IMS, 10 avec IMS seuls, 10 avec anti-TNF seuls, 10 avec anti-TNF et IMS et 10 avec Vedolizumab avec ou sans IMS.
Résultats
Après 1 an d’inclusion, plus de 1000 malades ont été inclus en France. Parmi les 75 médecins qui ont inclus au moins un malade, 15 étaient membres de l’ANGH. Cela représentait donc X malades provenant de l’ANGH.
La répartition était la suivante : à venir pour le congrès

Conclusion
Un an après le début des inclusions,

Catégories
Gastroenterologie

Etude du parcours de prise en charge des patients recevant une biothérapie par voie intraveineuse en hôpital de jour (HdJ) 

2017

Stéphane Nahon, Isabelle Lutgen, A Dellal, Lisette Malhao, Mehdi Belhassan, Clémence Horaist

Gastroentérologie –  2017-05-01 – CO –

________________________________

Introduction
L’optimisation du parcours des patients recevant une biothérapie fait partie des préoccupations des équipes soignantes. En effet, elle doit permettre de réduire à la fois de temps de passage des patients mais aussi de réduire les couts. Le programme IV Pass étudie la prise en charge en Hôpital de Jour (HDJ) des patients recevant une biothérapie en intraveineuse, en analysant le temps passé à chacune des étapes du parcours.

Méthodologie
IV Pass a été développé sur la base d’une enquête menée auprès de 3 hôpitaux (publics et privé) en 2012, en utilisant la méthode d’évaluation ABC (Activity Based Costing: permet d’évaluer l’ensemble des ressources consommées pour une activité donnée). Ce programme étudie la prise en charge en Hôpital de Jour (HDJ) des patients recevant une biothérapie en intraveineuse, en analysant le temps passé à chacune des étapes du parcours : admission à l’hôpital, accueil du patient (installation du patient – relevé des constantes), consultation médicale (validation de la cure) et pré-médication, mise en place de la perfusion et surveillance et sortie de l’hôpital.
Alimenté par des données recueillies dans le service, l’outil permet d’évaluer la durée d’une séance de perfusion et la répartition des coûts entre leurs différents postes.
La démarche a été initiée en février 2016, le recueil des données a été réalisée du 18.04.2016 et le 27.05.2016 auprès de 30 patients (15 patients MICI et 15 patients RIC). Le recueil était réalisé par l’équipe soignante. Après cette première analyse (A1), des mesures correctrices ont été proposées, avec à nouveau une analyse (A2) des temps de parcours sur un échantillon de 42 patients du 21 novembre au 16 décembre. Enfin, de cette dernière analyse, de nouveaux objectifs ont été fixé.

Résultats
Le temps de parcours initial était en moyenne de 7 heures avec de nombreuses attentes : du bilan sanguin, validation du traitement, acheminement de la perfusion depuis la pharmacie (préparation centralisée). Nous avons alors proposé : de réaliser les bilans sanguins en externe, de valider le traitement par le médecin avant 9h30 et de sensibiliser la pharmacie pour optimiser la préparation de la perfusion. La deuxième analyse a montré une réduction très significative du temps de parcours de 7 à 5 heures en moyenne. De cette analyse nous avons proposé d’optimiser la préparation à la pharmacie et de supprimer la prémédication chez les patients en traitement d’entretien avec un objectif de temps d’hospitalisation à 4 heures.
Conclusion
L’étude des temps de parcours du patient hospitalisé en HDJ selon la méthodologie IV PASS a permis de réduire significativement le temps d’hospitalisation.

Catégories
Gastroenterologie

Cas clinique : Une complication neurologique inhabituelle au cours d’une maladie de Crohn sévère

2017

Mathias VIDON, Isabelle ROSA, Laurent COSTES, Alix PORTAL, Hervé HAGEGE
CHI Créteil

Gastroentérologie –  2017-05-02 – CC –

________________________________

Madame B., patiente de 43 ans, présente une maladie de Crohn découverte en 2010, initialement traitée par Cortancyl et Fivasa. En avril 2012 présence d’une fistule recto-vaginale et d’une atteinte pan-colique et iléale sévère associée à une tuberculose pulmonaire probable traitée par quadrithérapie, puis bithérapie pendant 1 an. En Janvier 2013 il est instauré un traitement par Imurel et Rémicade, jusqu’en décembre 2014, date à laquelle la patiente est perdue de vue. Le 15 octobre 2016 : la patiente est hospitalisée pour une poussée sévère iléo-pan-colique avec abcès non collecté au niveau du flanc gauche et une fistule recto-vaginale non abcédée. On débute une antibiothérapie par Rocephine et Flagyl et une nutrition par modulen en exclusif, permettant une régression de l’abcès. Après discussion, on décide de reprendre le traitement par anti TNF et on réalise le 01/11/2016 une perfusion de Remsima 5mg/kg, avec poursuite de la Rocephine et du Flagyl jusqu’au 07/11/2016. Après la 1ère perfusion de remsima la patiente se plaint d’une allodynie et d’une hyperesthésie douloureuse au niveau des mains et des pieds, non calmée par les antalgiques classiques ou par le lyrica. Un EMG est pratiqué le 18/11/16 qui ne retrouve pas d’anomalie aux quatre membres. Après avis neurologique, le 18/11/16 la deuxième perfusion de remsima avec polaramine est administrée. On reprend la bi-antibiothérapie car le scanner de contrôle montre une récidive de l’abcès.
Le 27/11/16 la patiente présente une aggravation de la dysesthésie des membres inférieurs, puis une dysarthrie, une diplopie intermittente et un flou visuel. A l’examen clinique la patiente présente un syndrome cérebelleux, une hypoesthésie bilatérale des membres inférieurs jusqu’aux genoux, une atteinte de la sensibilité proprioceptive et thermo-algique et un déficit moteur aux quatre membres. L’IRM cérébrale du 05/12/2016 retrouve des hypersignaux FLAIR au niveau des noyaux dentelés et sur l’ensemble du tronc cérébral et de la substance blanche sous corticale des centres semi-ovales. Le fond d’œil montre œdème papillaire bilatéral et une hémorragie inféro-maculaire. L’EMG du 20/12/2016 montre une neuropathie axonale sensitivo-motrice à vitesses lentes et longueur dépendante avec abolition des PES aux membres inférieurs. La ponction lombaire montre une protéinorachie à 0,186 g/l, un liquide clair sans éléments.
Quel est votre diagnostic ?

Catégories
Gastroenterologie

Trois cas cliniques : une seule maladie

2016

Sofia HAMBLI, Thierry PAUPARD. Service d’Hépato-Gastro-Entérologie. Centre Hospitalier de Dunkerque.

Gastroentérologie –  2016-04-26 – CO –

________________________________

Nous présentons trois cas cliniques d’une seule et même pathologie : 1) Un ictère associé à une forme pseudo tumorale pancréatique, 2 Une cholangite atypique compliquée d’un ictère et 3) Une pancréatite atrophique associée à une RCH, compliquée d’une insuffisance pancréatique exocrine et endocrine.

Description des cas cliniques avec imageries et évolutions sous traitement.

Synthèse et discussion autour de la pancréatite auto-immune, de la classification (HISORT) et des principes de prise en charge.

Proposition d’un projet d’observatoire national via l’ANGH.

Catégories
Gastroenterologie

Toxicité digestive des immunothérapies anti PD1: Une pathologie nouvelle et polymorphe peu connue

2016

Sarra Oumrani, Isablle Rosa, Emma Ferrand, Alix Portal, Anne Laure Audrain, Laurent Costes, Hervé Hagège

Gastroentérologie –  2016-05-01 – CO –

________________________________

L’utilisation de nouvelles immunothérapies anti PD1 a montré son efficacité dans le cadre du traitement de mélanomes métastatiques ou de carcinomes bronchiques. De nombreux effets indésirables ont été décrits notamment digestifs tels qu’une diarrhée dans 11 à 19% des cas et une colite MICI-like dans 1% des cas après utilisation du Nivolumab. Nous rapportons quatre cas d’atteintes digestives polymorphes documentées imputables directement aux anti PD1.

Il s’agit de 4 patients hospitalisés dans le service d’hépato-gastroentérologie pour une atteinte digestive sévère. Trois patients avaient reçu un traitement de 2 à 11 perfusions de Nivolumab et une patiente avait reçu 7 cures de Pembrolizumab pour un adénocarcinome bronchique stade IV. Il s’agissait d’une femme de 71 ans et trois hommes de 68, 64 et 65 ans. La présentation clinique était dans un cas une intolérance alimentaire totale avec des épigastralgies et une diarrhée chronique d’installation rapide chez les 3 autres cas. Les symptômes étaient survenus en moyenne 3 mois après l’instauration du traitement. Tous les patients ont eu une perte de poids de plus de 10%, (en moyenne de 7,5 kg), ayant nécessité une assistance nutritionnelle dans 3 cas. Les lésions endoscopiques étaient dans un cas une gastrite ulcérée nécrotique compliquée de sténose duodénale sans atteinte colique et dans un autre cas une colite aigue grave RCH-like. Chez 2 patients, les explorations endoscopiques étaient normales mais l’histologie avait mis en évidence une atrophie villositaire totale dans 1 cas et à une colite lymphocytaire dans 1 cas. Les patients ont tous reçu des corticoïdes en première intention, permettant une évolution favorable chez 2 patients. Chez les 2 patients ayant les lésions endoscopiques sévères, un traitement par anti TNF a été réalisé en 2ème ligne sans efficacité. Un traitement de 3ème ligne par vedolizumab a permis l’amélioration clinique rapide et endoscopique des 2 patients. Concernant l’imputabilité du nivolumab, il n’existait pas d’autre traitement concomitant chez l’ensemble des patients et 3 des patients avaient bénéficié d’explorations digestives antérieures normales. Chez le patient ayant une atrophie villositaire, les Ac anti TG étaient négatifs ainsi que l’HLA DQ2DQ8.

Conclusion
Les résultats des nouvelles immunothérapies anti PD1 sont prometteurs, au prix d’effets indésirables pouvant être graves et pouvant nécessiter des thérapeutiques lourdes. Les atteintes digestives secondaires aux anti PD1 peuvent être polymorphes et variées. Il est primordial de sensibiliser les praticiens aux effets indésirables digestifs de ces nouveaux médicaments.