Catégories
Vie Professionnelle

Etat des lieux de la recherche clinique dans les centres hospitaliers généraux

2025

Stéphane Nahon, Armand Garioud et les collègues de l’ANGH

Vie Professionnelle – 27/04/2025 – Communication orale

Présentation du sujet et but de l’étude

Cette enquête a été réalisée auprès de professionnels hospitaliers afin d’évaluer l’organisation, les moyens et les obstacles à la recherche clinique dans les hôpitaux généraux français. L’objectif principal était de dresser un état des lieux des ressources humaines et institutionnelles dédiées à la recherche, de mesurer l’implication des médecins dans les études cliniques, et d’identifier les freins à cette activité.

Méthodologie

Le questionnaire a été diffusé via la plateforme Framaforms. Il comportait des questions fermées et à choix multiples, portant sur le statut professionnel des répondants, leur région, les structures de recherche présentes dans leur établissement, la connaissance des dispositifs comme SIGAPS ou les crédits MERRI, les ressources humaines dédiées à la recherche, ainsi que leur participation passée à différentes études.

Résultats
Un total de 49 réponses ont été analysées.
La majorité des répondants sont des praticiens hospitaliers (PH) ou chefs de service. Concernant les structures de recherche, 25 disposent d’une Unité de Recherche Clinique (URC), 10 d’un Centre de Recherche Clinique (CRC), et 14 n’ont ni l’un ni l’autre. Une grande majorité (39 sur 49) disposent d’un interlocuteur identifié au sein de la Direction de la Recherche, et 37 affirment qu’il est facile de le contacter.
Cependant, la connaissance des outils de valorisation reste lacunaire : 10 ne savent pas ce que sont les points SIGAPS, et seulement 11 connaissent leur propre score annuel. Concernant les crédits MERRI, seuls 8 savent combien en perçoit leur hôpital.
En termes de personnel dédié, 37 établissements ont un Attaché de Recherche Clinique (ARC) et 18 un Technicien d’Études Cliniques (TEC). Pourtant, la participation aux études est jugée difficile par 25 répondants. Le principal frein évoqué est le manque de temps personnel (35), suivi du manque de personnel dédié (10) et du manque de motivation des équipes (16).

Sur les cinq dernières années, 88,7 % des répondants ont participé à au moins une étude, principalement des observatoires (41), et dans des domaines variés : MICI (28), hémorragie digestive (25), hépatologie (24), pancréatologie (23), etc.

Conclusion
L’enquête met en évidence un engagement significatif dans la recherche clinique, mais aussi des freins structurels et organisationnels persistants. Une meilleure sensibilisation aux dispositifs de valorisation, un renforcement des équipes de recherche et une meilleure reconnaissance institutionnelle pourraient améliorer l’implication des professionnels dans les études cliniques.

Catégories
Vie Professionnelle

La transition enfant adulte : exemple de parcours pour la PEC des MICI

2025

Isabelle Rosa, Marie Laure Dizambourg, Laurent Costes, Mathias Vidon
CHI Créteil


Vie Professionnelle – 14/05/2025 – Communication orale

Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) touchent principalement des sujets jeunes et les formes pédiatriques sont en constante augmentation.
Nous avons mis en place dans le service un circuit de soins dédié pour les jeunes patients atteints de MICI préalablement pris en charge en milieu pédiatrique. Cette activité de transition permet d’assurer la bonne continuité des soins pour que le transfert se déroule dans les meilleures conditions. Depuis 18 mois, un poste d’infirmière de coordination MICI a été créé avec pour but de formaliser la consultation de transition de pédiatrie.
Le but de ce travail a été d’évaluer selon les critères définis et publiés la qualité de notre parcours de soins de transition.
Patients et Méthodes : l’étude a recueilli les données des patients suivis depuis 18 mois dans le service et adressées par la pédiatrie pour une MICI. Une consultation conjointe est organisée dans le service en présence du médecin pédiatre référent et d’un médecin senior du service, soit en externe soit lors d’un passage en HDJ pédiatrique. Les objectifs de cette consultation conjointe sont de présenter l’équipe et le fonctionnement du service, d’aborder le projet thérapeutique et la surveillance et de répondre aux éventuelles interrogations des jeunes patients et de leurs parents. A l’issue de cette consultation, le prochain rendez-vous avec le médecin référent adulte ou en hôpital de jour adulte est planifié.
Lors de la première consultation adulte, une visite du service (HDJ) est organisée pour les patients et les parents, avec présentation de l’équipe paramédicale.
Nous avons choisi 10 les critères décrits dans la littérature d’évaluation du succès de la transition enfant-adultes
1. Se rend au premier rendez-vous médical pour adultes dans les 3-6 premiers mois suivant le transfert.
2. Prend contact avec le service des MICI de manière indépendante
3. Se rend au premier rendez-vous avec un médecin adulte comme prévu au moment du transfert
4. Remplit ses propres ordonnances à temps
5. qualité de vie (liée à la santé) 1 an après le transfert
6. Capacité à se souvenir de la dose et de la fréquence des médicaments
7. Adhésion aux médicaments
8. Satisfaction du patient à l’égard du processus de transition
9. Communication indépendante avec le médecin traitant ou l’infirmière
10. capacité à prendre des décisions concernant les MICI
Résultats : 14 enfants ont été inclus pendant les 18 mois, 8 avec une RCH et 6 avec une maladie de Crohn. Un patient a été perdu de vue dès la première consultation. Trois patients ont eu plus d’un rdv manqué.10/14 ont continué une scolarité, 4 sont sans emploi. Seuls 4 patients ont acquis une autonomie pour la prise de rdv, le suivi et la participation active aux décisions. Les parents restent les correspondants chez 5/14 et un rappel des rdv et des dates d’injection par l’IDEC est nécessaire chez la moitié des patients.

Conclusion :
Notre expérience montre la faisabilité d’un parcours de transition enfant-adulte. N terme de satisfaction plus de 90% des enfants étaient satisfaits de la transition, avec une observance au traitement de 90%. Néanmoins, la moitié des patients n’est pas autonome en termes de prises de rendez-vous, de communication directe avec les soignants.

Catégories
Vie Professionnelle

SUIVI POST POLYPECTOMIE COLIQUE : SOMMES NOUS EUROPÉENS, FRANÇAIS OU GAULOIS ?

2024

S.BELLON. T.ANDRIANTSENO. A.RAOTO. JP.ARPURT.
Service Hépato Gastro entérologie du C H AVIGNON


Vie Professionnelle – 12/05/2024 – Communication orale

INTRODUCTION . En 2021, la SFED et la SNFGE annoncent une « mini révolution » dans les recommandations pour le suivi après polypectomie colique.
Elles définissent 3 situations présentant des niveaux de risque différents : faible / intermédiaire / élevés. La nouveauté tient essentiellement au fait que les patients à faible risque se verront proposer une « consultation de prévention » à 5 ans qui permettra de pouvoir discuter de remplacer le suivi endoscopique par le dépistage classique (par exemple le test FIT en 2024).
1 an plus tôt, l’ESGE avait émis ses recommandations sur le même thème. Ces dernières sont plus simples et plus « radicales ». Il n’y a que 2 niveaux de risque : faible (associant risques faible et intermédiaire des reco françaises) et élevé. Les risques faibles arrêtent la surveillance endoscopique !!!!!! Et passent au dépistage classique…

J’applique un « mélange » de ces recommandations depuis 3 ans ce qui a notablement fait diminuer mes indications de coloscopie de dépistage….
En discutant avec mes collègues hospitaliers et libéraux je me suis rendu compte que l’application de ces recommandations était très variable et que chacun faisait un peu « comme il veut ».
Je souhaitais donc rediscuter de ces recommandations, avec comme point de départ : un questionnaire de pratiques très simple adressé à mes collègues.

RÉSULTATS . A ce jour 31 questionnaires sont revenus…
Les tendances sont les suivantes :
Pour les faibles risques : 20% seulement suivent les reco. 80 % des praticiens proposent systématiquement une coloscopie de contrôle sans passer par la consultation de prévention.
Pour les risques intermédiaires : 50% suivent les reco.30 % proposent un intervalle trop rapproché, 20% un intervalle trop éloigné.
Pour les hauts risques, 90% suivent les reco. 10% ont proposé un intervalle trop long.

La consultation de prévention
54 % n’en font jamais !
Sur les praticiens qui en font, 50 % disent surtout proposer le FIT, 30% surtout la coloscopie et 20% faire « moitié-moitié ».

DISCUSSION .
Le cahier des charges pour appliquer les recommandations (françaises ou européennes) est précis.
• Proposer une coloscopie de haute qualité selon les critères de la SFED (90% de Boston>= 7, colo complètes >90 % et TDA> 25 % en dépistage/45 quand FIT)
• La résection du polype doit être complète.
• La taille des polypes doit être évaluée de façon standardisée. Pendant la coloscopie par la pince ou l’anse ( bientôt l’IA ?). En anapath par application d’un protocole.

En 2013, une étude d’évaluation du suivi des recommandations de l’époque avait montré que moins de 50% des gastro entérologues les appliquaient correctement !! En 2024, en France, sur des données très réduites, les chiffres ne sont pas vraiment meilleurs.
Quelles raisons peut-on évoquer ?
Pour le praticien :
• La complexité. Les 3 catégories françaises et les règles qui vont avec sont effectivement moins simples à retenir que leurs homologues européennes !
• le sentiment de « dangerosité » pour le patient et la peur risque du cancer d’intervalle. Très probablement. Il faut cependant avoir en mémoire qu’après une coloscopie, les patients de faible risque ont un risque de survenue et de mortalité par cancer inférieur à la population générale !!!
• Le flou autour de cette consultation de prévention. En effet, le choix pour la poursuite du dépistage est laissé à la libre appréciation du praticien. Il n’est pas donné de règle pour choisir. Après appel , ni la médicale de France ni le conseil de l’ordre, à ce jour, n’ont retrouvé de praticien mis en cause pour avoir réalisé une coloscopie « en trop » ( à la place d’un suivi par FIT). Mais les 2 organismes précisent quand même que seul l’expert désigné dans une affaire pouvait juger de ce qui était opposable….
• Des raisons économiques ?
Pour le patient
• La réticence . Elle est par expérience très forte et il faut être convaincu soi-même de la pertinence de ces reco. Il faut insister sur le fait qu’elles ont été établies quel que soit le motif, dont bien sûr les ATCD personnels ou familiaux. Il faut parfois aussi rappeler les risques : perforation 0,5 /°°,mortalité 0,03 /°°

CONCLUSIONS : Les reco françaises et européennes qui existent depuis 3 ans , sont censées améliorer le suivi post polypectomie en ne gardant que les coloscopies utiles. Sont-elles vraiment appliquées ? Sur un petit effectif, ce suivi est « hétérogène » et les gastroentérologues questionnés se comportent plus en gaulois qu’en Français et à fortiori qu’en européens .
Leur application plus précise passe à mon avis par une meilleure connaissance de l’argumentaire qui à permis de les établir.
Elles nécessitent par ailleurs un cahier des charges élevé.

Catégories
Vie Professionnelle

Enquête de pratique sur la dissection sous muqueuse dans les centres ANGH

2024

Laurent Costes, Mathias Vidon, Isabelle Rosa, Armand Garioud

Vie Professionnelle – 16/05/2024 – Communication orale

Les indications de la dissection sous muqueuse augmentent, la technique se perfectionne. L’objectif de cette enquête est de faire un état des lieux dans les centres ANGH sur la diffusion de cette technique et sur la formation des praticiens.
L’enquête « flash » a lieu pendant le congrès de l’ANGH de septembre 2023. Cinquante huit médecins ont répondu. Neuf médecins pratiquent des dissections (rectum, colon, œsophage et estomac). Tous les médecins ont eu une formation sur l’animal et ont vu un expert réaliser des dissections avant de commencer. La formation de la SFED (Masterclass) n’a pu être réalisée que par 2 médecins (15%). La formation a été considérée comme facile pour 6 médecins (46%). Six médecins (46%) considèrent que leur formation respect le curriculum proposé par la SFED et l’ESGE.
La technique de dissection sous-muqueuse est encore peu développée dans les centres ANGH en raison de difficultés de formation et de recrutement de patients.

Catégories
Vie Professionnelle

L’accréditation, je n’y comprends plus rien…..

2023

Laurent Costes, Nathalie Schneider, David Bernardini, Christian Boustière, Jean-Christophe Saurin

Vie Professionnelle – 03/05/2023 – Communication orale

L’accréditation c’est « prise de tête », que de l’administratif, chronophage…Il n’y a pas d’intérêt médical.
Le DPC, l’accréditation, la certification, la re-certification…je suis perdu !
Il est temps de combattre ces vieux clichés et d’expliquer ce que l’accréditation peut apporter à son équipe, à ses patients et son établissement.
L’accréditation est un programme de gestion des risques, de travail en équipe, d’évaluation de ses pratiques, de formation et d’engagement à mettre en pratique des recommandations de nos société savantes. Mais l’accréditation en équipe c’est avant tout valoriser ce que l’on fait déjà (CREX, RMM, réunions d’équipe, enseignement, recherche, protocoles de service, RCP, EPP, participation à des congrès…). C’est également mettre en avant son service au sein de son établissement (y compris par la prime d’intéressement collectif) et, surtout, se donner les moyens d’améliorer la prise en charge de ses patients.
L’accréditation c’est également des nouveautés : un financement par la CPAM depuis 2022, un nouveau programme en 2023, des facilités pour intégrer nos juniors, une ouverture à toutes les disciplines de notre spécialité (MICI, proctologie, endoscopie, cancérologie digestive, hépatologie…)
C’est aussi un fort soutien de la HAS avec une écoute bienveillante des organismes d’accréditation.
L’accréditation sera également un moyen de valider la certification périodique, nouvelle obligation depuis janvier 2023.
Le CEFA-HGE est là pour vous aider à mettre en place une démarche d’accréditation dans votre équipe. C’est une aide administrative lors de la constitution de l’équipe, une interface avec la HAS, des partages de documents sur un site informatique interactif, un rôle de conseil pour valoriser les actions que vous faites déjà dans le programme d’accréditation!

Catégories
Vie Professionnelle

Les déchets en endoscopie digestive : problématique et perspectives. Un film tourné en CHG, pour la commission éco responsabilité et développement durable de la SFED.

2023

M. Kaassis (1-2), A.S. Bonhomme (1), C. Maurille (1), A. Bondu (1), J. Baudon (1), Y.H. Lam (1), Commission éco responsabilité et développement durable, Société Française d’Endoscopie Digestive (SFED) (2),
(1) Cholet ; (2) Paris.

Vie Professionnelle – 04/05/2023 – Communication orale

Introduction : Le GIEC nous alerte sur le réchauffement climatique lié à l’émission de Gaz à Effet de Serre (GES). Le monde de la santé représente 8% des émissions nationales de GES et la gestion déchets, 4 %. Qu’en est-il plus particulièrement en endoscopie digestive ? Et comment sensibiliser sur le sujet ?

Patients et Méthodes : Les établissements de santé génèrent en moyenne 700 000 tonnes de déchets par an. La généralisation de l’usage unique a accru la quantité de Déchets d’Activités de Soins à Risque Infectieux (DASRI) et 165 000 tonnes de DASRI produites chaque année. En ce qui concerne l’activité d’endoscopie : la quantité moyenne de déchets est d’environ 2,1 kg par endoscopie et moins de 10% sont recyclés. La consommation d’eau est majeure (80-100 l pour le lavage d’un endoscope), avec utilisation de métaux rares. La majorité des déchets, en particulier les DASRI, sont traités de manière inappropriée avec un impact environnemental, et l’absence de tri coordonné interpelle. Si le plastique est massivement utilisé pour la fabrication de l’usage unique, moins de 1/3 déchets plastiques sont recyclés, et sont trop souvent déversés dans océans (≈ 7 millions tonnes par an).

Résultats : En lien avec la commission éco responsabilité et développement durable de la SFED, nous avons réalisé un film de 3 minutes faisant le point sur le volet environnemental de notre activité d’endoscopie digestive. Les séquences ont été tournées sur 1 journée au sein d’un bloc opératoire polyvalent où sont réalisées les endoscopies sous anesthésie. Les chiffres sur les quantités de déchets, le recyclage, la possibilité de diminuer nos déchets y sont précisés. Le but est un document court pour prise de conscience et permettre à chacun de lutter à son niveau contre le gaspillage. Des pistes simples existent déjà comme : diminuer les examens et les biopsies non indiqués « le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas », développer le recyclage (cartons, plastiques), privilégier les solutions réutilisables plutôt que les jetables (sabots, cale dent, calots, tenues), réduire notre consommation de plastique (bouteilles d’eau stériles). Le film aussi est destiné à nos directions, et aux industriels avec qui nous travaillons, qui doivent être impliqués et novateurs pour fournir des dispositifs plus éco responsables. Cette présentation est également l’occasion de comprendre les modalités et difficultés pratiques d’une évolution verte de notre activité au sein d’un centre de l’ANGH.

Conclusion : La quantité de déchets en endoscopie est considérable avec un impact environnemental. Il est urgent de réévaluer et de réduire les impacts écologiques et économiques de notre activité et des dispositifs à usage unique. Ce film permet d’aborder cette problématique, pour une prise de conscience et œuvrer pour améliorer l’existant au sein de nos CHG.

Remerciements : les auteurs remercient la Commission éco responsabilité et développement durable de la SFED et la Société NTU Medias pour le tournage du film.
Le film sera présenté en séance, il est disponible sur le site de la SFED.

Catégories
Vie Professionnelle

Est-ce qu’une coopération entre hépato-gastroentérologues et pneumologues est une piste pour optimiser les ressources humaines et/ou matérielles en endoscopie ?

2023

Vincent QUENTIN
Thierry PAUPARD
You Heng LAM

Vie Professionnelle – 29/04/2023 – Communication orale

Nous tenterons d’apporter des éléments de réponse grâce à un questionnaire de type « enquête flash » envoyé sur la liste de diffusion de l’ANGH en juin 2023.
Les objectifs principaux seront :
1. D’estimer la proportion d’établissements où les moyens humains et/ou les équipements sont mutualisés entre les deux spécialités ?
2. De décrire le type de mutualisation mise en place et enquêter sur les éventuels avantages à cette coopération.
3. D’établir un niveau de satisfaction des coopérations mises en place.
Les questions posées porteront sur les thèmes suivants : généralités et volume d’activité, démographie médicale et para médicale, plateau technique, désinfection des endoscopes, matériel d’endoscopie en Gastroentérologie/Pneumologie, astreinte et personnel infirmier d’endoscopie, degré de satisfaction pour les centres ayant mis en place une collaboration.
Les résultats de cette enquête pourront être exposés en session « vie professionnelle » ou « endoscopie ».

Catégories
Vie Professionnelle

L’oncologie digestive au sein de l’ANGH

2023

You-Heng LAM, Centre Hospitalier de Cholet
Christophe LOCHER, Centre Hospitalier de Meaux

Vie Professionnelle – 07/05/2023 – Communication orale

Les centres de l’Association Nationale des Hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH) ont des tailles variables allant du centre hospitalier périphérique au centre hospitalier régional.
Les ressources médicales sont également variables en fonction de la taille et de la proximité ou non d’un centre hospitalier universitaire, d’un centre de lutte contre le cancer ou d’un centre privé anticancéreux.
L’ANGH participe en tant que membre actif au conseil d’administration et au conseil scientifique de la fédération francophone de cancérologie digestive (FFCD) et participe, par ses membres, aux essais cliniques.
De plus, l’augmentation de la formation d’internes en oncologie et la suppression du DESC en cancérologie au profit de la formation transversale en oncologie pourraient modifier en partie le parcours de soins en oncologie digestive.

Un questionnaire de type enquête flash a été envoyé sur la liste de diffusion de l’ANGH pendant la période du congrès d’Aix en Provence, en septembre 2022 avec pour objectif d’identifier les différentes ressources en oncologie digestive des centres ANGH.
Les résultats de cette enquête seront présentés.

Catégories
Vie Professionnelle

Comment financer sa formation médicale continue : trucs et astuces

2022

AJ REMY, Centre Hospitalier de Perpignan

Vie Professionnelle –  2022-04-22 – CO –

________________________________

La formation médicale continue est une obligation règlementaire pour les médecins à travers la validation des actions de DPC (développement professionnel continu). Au 1er janvier 2032, elle sera une condition obligatoire au début et à la poursuite de l’exercice d’une profession médicale. L’ordonnance du 19 juillet 2021 a créé une procédure de certification pour 7 professions de santé « indépendante de tout lien d’intérêt permettant, à échéances régulières au cours de la vie professionnelle, de garantir le maintien des compétences, la qualité des pratiques professionnelles, l’actualisation et le niveau des connaissances », avec une périodicité de 6 ans. Le rôle de contrôle et de gestion est attribué aux Ordres professionnels, aux CNP et à l’agence nationale du DPC. Pour les professionnels diplômés avant 2023, la certification s’appliquera à partir du 1er janvier 2032, mais à partir de 2029 pour ceux diplômés après le 1er janvier 2023. Dans l’intervalle, l’obligation de DPC triennal persiste pour tous. Cet abstract se propose de passer en revue tous les modes de financement possibles actuellement et leurs avantages et inconvénients respectifs.
Pour les praticiens hospitaliers à activité libérale, les dépenses liées à la formation (frais d’inscription, déplacements, hôtellerie et restauration) sont entièrement déductibles des revenus de cette activité. C’est la solution la plus simple en termes d’organisation et d’autonomie.
Le financement de la formation et des actions labélisés DPC via l’industrie pharmaceutique reste possible, particulièrement dans les congrès où coexistent des sessions scientifiques et des sessions DPC. Aucune avance d’argent n’est nécessaire ; il faut juste anticiper de s’inscrire aux sessions DPC via son compte personnel DPC et ensuite récupérer les justificatifs. L’inconvénient est de bien anticiper, la convention et le détail des prestations devant être validés au minimum 2 mois avant la formation. De plus, certains laboratoires limitent le nombre de congrès et formations pris en charge par médecin et par année civile.
Les crédits MERRI attribués à chaque service hospitalier en fonction d’un algorithme obscur via les publications et les participations aux études cliniques sont une autre source de financement possible, surtout pour des congrès internationaux. La demande doit inclure le budget prévisionnel complet, être validé par le chef de service, le chef de pôle, la direction des affaires financières et la direction des affaires médicales. L’avance des frais est très souvent la règle. Ceci est possible sous réserve que la politique de l’établissement permettre une utilisation directe des ces crédits MERRI par chaque service, ce qui n’est pas toujours le cas !
L’ANFH (association nationale de formation hospitalière) prend en charge les formations et les diplômes universitaires mais avec des seuils financiers très limités, notamment pour la restauration et le logement : 17,5 euros par repas et 70 (régions) à 110 (Paris) euros par nuit d’hôtel. Pour le transport, ça reste toujours le bon vieux billet SNCF 2ème classe, même si un billet en 1ère classe avec réservation anticipée ou un billet d’avion low cost est moins cher ! Il n’y pas de limite cependant pour les frais d’inscription. Le circuit est quasi le même que pour les crédits MERRI : autorisations chef de pôle/ chef de service / Direction des Affaires Médicales, avance des frais et remboursement sur justificatif dans un délai de 2 mois (expérience personnelle).
Concernant le DPC, pour chaque profession ou spécialité, les conseils nationaux professionnels proposent un parcours pluriannuel de développement professionnel continu qui constitue pour chaque professionnel une recommandation afin de satisfaire à son obligation triennale de développement professionnel continu. Pour satisfaire à cette obligation, le professionnel de santé doit justifier de son engagement dans le parcours de DPC défini par le Conseil National Professionnel compétent ou justifier au cours d’une période de trois ans, soit de son engagement dans une démarche d’accréditation ; soit de son engagement dans une démarche de DPC comportant des actions de formation, d’évaluation et d’amélioration des pratiques et de gestion des risques. La démarche doit comporter au moins deux de ces trois types d’actions et au moins une action s’inscrivant dans le cadre des orientations prioritaires prévues à l’article L. 4021-2. Il peut faire valoir les formations universitaires qu’il aura suivies. Chaque professionnel choisit les actions auxquelles il s’inscrit. Les établissements de santé, en lien avec l’ANFH, participent au financement et gèrent le DPC des personnels médicaux qu’ils emploient. Tous les professionnels de santé doivent justifier, sur une période de trois ans, de leur obligation de DPC auprès du conseil de l’ordre dont ils dépendent. Ces formations font l’objet d’une prise en compte dans le plan de formation / DPC médical validé par la CME de l’établissement. Une fois ces actions de DPC validées, il faudra les saisir sur le serveur ad hoc ANDPC, très peu pratique selon les (rares) utilisateurs, au contraire de celui des pharmaciens où l’obligation triennale de DPC peut être saisie en moins de 10 minutes.
En conclusion, plusieurs modes de financement de la formation médicale continue coexistent, que ce soit pour des actions étiquetées DPC ou non. A chacun de choisir le mode de financement et la voie correspondants à ses objectifs.

Catégories
Vie Professionnelle

Astreinte en endoscopie digestive dans les CHG : Résultats d’une étude observationnelle nationale

2021

Mathilde PETIET DUMONT (1), Gilles MACAIGNE (2), Armand GARIOUD (3), Christophe LOCHER (1) et l’ensemble des centres ANGH
Service d’hépatogastroentérologie (1) Meaux, (2) Jossigny, (3) Villeneuve Saint Georges

Vie Professionnelle –  2021-05-18 – CO –

________________________________

Les modalités de prise en charge de l’astreinte en endoscopie digestive sont très hétérogènes. Nous avons réalisé au sein de l’ANGH une enquête observationnelle par questionnaire en ligne durant le mois de Mars 2021. Les objectifs de cette étude étaient : 1/ d’ effectuer un état des lieux de l’organisation des astreintes d’endoscopie digestive dans les CHG (existence d’une astreinte, modalités et conditions de l’astreinte, valorisation…). 2/ de comparer les modalités en fonction du volume d’examens annuels réalisés et de la zone géographique.
L’ensemble des résultats de cette enquête sera détaillé durant le congrès