2015
V.ROSSI; M. BENHALIMA Centre Hospitalier du Haut Anjou Chateau-Gontier
Gastroentérologie – 2015-02-17 – CC –
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Power point à propos d’un cas clinique (cf pièce jointe)
2015
V.ROSSI; M. BENHALIMA Centre Hospitalier du Haut Anjou Chateau-Gontier
Gastroentérologie – 2015-02-17 – CC –
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Power point à propos d’un cas clinique (cf pièce jointe)
2015
Matthieu le Besco, Isabelle Rosa, Emma Ferrand, Anne Laure Audrain, Laurent Costes, Thierry Lons, Hervé Hagège
Gastroentérologie – 2015-04-29 – CC –
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Mme S., 84 ans, est hospitalisée dans un service de psychiatrie pour syndrome dépressif et anorexie. Elle a en effet perdu 20 kg en deux ans, soit un tiers de son poids. L’anorexie s’associe à une sensation intermittente de blocage alimentaire. Avant son hospitalisation en psychiatrie, la patiente avait été hospitalisée à 2 reprises dans un service d’hépatogastroentérologie sans qu’aucune étiologie somatique n’ait été retrouvée. La NFS, le ionogramme sanguin, la CRP, la TSH, les FAN et l’albuminémie étaient normales. Une endoscopie digestive haute avec biopsies de la muqueuse oesophagienne n’avait pas montré d’anomalies. Le TDM cervico-thoracique, l’examen ORL ainsi que la manométrie oesophagienne se sont avérés également normaux. Malgré la prise en charge psychiatrique, les symptômes digestifs de la patiente se sont aggravés depuis 2 mois avec une sensation de blocage cervical, une mastication prolongée, un bavage. On constatait également des régurgitations nasales. L’entourage rapporte des épisodes de pneumopathie d’inhalation. La patiente est alors transférée dans le service pour mise en place d’une assistance nutritionnelle. Avant cela, le diagnostic sera établi sur un transit oesophagien…
Quel diagnostic évoquez-vous ?
Réponse en images au congrès..
2015
Annie LIM(1), Mehdi KAASSIS(1), Julien BAUDON(1), Mustapha EL NASSER(2), Angélique MARCHAND(3), Marie-Christine ROUSSELET(4), Claude BIDABE (4)
1 : hépato gastroentérologie, 2 : chirurgie viscéale, 3 : dermatologie, Centre Hospitalier, Cholet
4 : anatomopathologie, laboratoire et CHU Angers
Gastroentérologie – 2015-04-29 – CC –
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Les mélanomes gastriques primitifs sont rares et de pronostic sévère. Le diagnostic histologique est complexe et souvent confondu avec d’autres pathologies tumorales, l’immunohistochimie permet de confirmer le diagnostic.
Nous reportons le cas d’un patient de 78 ans, sans antécédent particuliers, chez qui il a été découvert dans un contexte de bilan d’anémie ferriprive, une lésion fundique ulcérée de la grosse tubérosité dont l’analyse montrait un mélanome gastrique, confirmé à l’analyse histologique après gastrectomie partielle. L’examen dermatologique et opthalmologique était normal. Le bilan d’extension avec PET scan et TDM était négatif. Aucune lésion cutanée primitive n’a été retrouvée malgré un suivi dermatologique trimestriel.
Le patient a consulté 1 an après pour récidive d’anémie microcytaire. La fibroscopie et la coloscopie étaient normales. La vidéocapsule retrouvait une lésion ulcéro-bourgeonnante hémorragique jéjunale (cf séquence vidéo capsule). L’examen dermatologique était sans particularité. Le bilan d’extension était négatif avec TDM, le PET scan retrouvait la lésion grèlique sans autre localisation. La résection du grèle de 25 cm retrouvait sur la pièce opératoire une métastase grêlique d’un mélanome malin (photo per op). Une surveillance était décidée en RCP. Aucun primitif cutané n’a été retrouvé à ce jour.
Notre cas clinique est le celui d’un mélanome gastrique primitif avec métastase grêlique. Cette observation, rare, est l’occasion de discuter des localisations digestives des mélanomes, de discuter des enjeux diagnostics et de la physiopathologie controversée de ces rares cas de mélanomes gastriques.
pièces jointes :
Vidéo capsule du grèle
Photo per opératoire métastase du grèle.