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Endoscopie

Perforation duodénale et abcès rétropéritonéal traités par VAC-thérapie endoscopique

2024

Tatagiba T, Barjonet G, Al Khalil O, Al Rafei W, Oria I, Mascareno N, Ariane E, Osman H.
Centre Hospitalier de Montélimar (GHPP).


Endoscopie – 17/05/2024 – Cas clinique

Introduction : La VAC-thérapie endoscopique permet la fermeture des fistules digestives hautes chez les patients fragiles, sans effets secondaires notables. Ce système d’aspiration permet l’application d’une pression négative continue dans la cavité fistulisée à l’aide d’un pansement en mousse qui agit comme éponge. Celle-ci reste en place dans la cavité ou dans la lumière digestive. La mousse doit être changée tous les 2 à 3 jours selon l’évolution clinique du patient.
Cas clinique :
J – 7 : Patient de 82 ans admis aux Urgences pour un tableau d’angiocholite lithiasique avec ictère. Multiples calculs de petite taille dans le cholédoque et dans le canal cystique. Vésicule biliaire multi-lithiasique connue depuis 1 an, responsable de coliques hépatiques.
J – 3 : Sphinctérotomie endoscopique : extraction de plusieurs petits calculs avec une bile d’aspect purulent.
J 0 : cholécystectomie partielle sous coelioscopie : Impossibilité d’identifier le triangle de Calot dans des tissus fibreux et inflammatoires. Présence de bile purulente à l’ouverture de la vésicule biliaire. Impossibilité d’identifier le canal cystique par l’intérieur de la vésicule pour pouvoir suturer. Après ablation de tous les calculs de la vésicule biliaire, drainage par lame de Delbet.
J + 14 : Scanner TAP : évolution vers de multiples collections intra abdominales.
J + 15 : Nouvelle CPRE pour fuite biliaire malgré la sphinctérotomie. Pose de 2 endoprothèses biliaires (plastique et métallique).
Après une courte amélioration de son état clinique, le patient présente une importante anorexie, des nausées et une perte de poids continue. Abdomen reste souple et indolore. Persistance d’un syndrome inflammatoire (CRP à 376) malgré l’amélioration du bilan hépatique et l’antibiothérapie.
J +30 : TDM : importante collection en FID et devant le psoas avec bulles d’air. Migration spontanée d’une endoprothèse biliaire à travers la paroi controlatérale du duodénum, responsable d’une perforation.
J + 31 : Après discussion médico-chirurgicale, CPRE : ablation des 2 prothèses biliaires (plus de fuite) puis enteroscopie : identification de la plaie et lavage de la collection suivie de la pose de 2 prothèses en double queue de cochon (1ere procédure endoscopique).
J + 32 : 2e procédure endoscopique : A l’aide d’une coloscope pédiatrique, retrait des prothèses queue de cochon, lavage de la collection, pose d’une nouvelle prothèse queue de cochon et mise en place de la VAC-thérapie endoscopique intracavitaire : Utilisation d’une sonde nasogastrique (calibre 16) et d’une éponge taillée, positionnée dans la cavité de la collection ; elle sera retirée dans la lumière duodénale au fur et à mesure de la disparition de la collection. Aspiration à – 125 mmHg, pendant 18 jours au total.
J + 36, + 39 et + 44 : 3e, 4e et 5e procédure : Changement de l’éponge endoluminale et des queues de cochon.
Une nutrition parentérale avait été débutée au moment du diagnostic. A partir du 2ème changement du dispositif relai par nutrition entérale sur SNG (l’endosponge n’est alors plus intracavitaire mais endoluminale).
J + 47 : Drainage de la collection du psoas et pelvienne par mini laparotomie.
J + 51 : 6e procédure : retrait de tout le dispositif.
J + 58 : transfert en SSR.
J + 85 : RAD.
Aucun séjour en réanimation. Pas d’effet indésirable notable. Poids initial : 79 kgs, au plus bas 63 kgs, à sa sortie 69 kgs.
Il s’agit d’un succès technique d’une prise en charge complexe d’une perforation duodénale associée à des collections retropéritonéales.
Conclusion :
Avec la VAC-thérapie endoscopique les liquides gastriques, biliaires et pancréatiques sont drainés en continu et le défaut transmural est fermé simultanément, empêchant ainsi une contamination extraluminale supplémentaire. La technique d’utiliser une éponge fixée à l’extrémité distale d’une sonde nasogastrique et placée à l’aide d’un endoscope peut être particulièrement bénéfique en cas de plaie duodénale.
Nous ne pouvons pas recommander ce dispositif en première intention, car il n’a pas encore de marquage CE, mais il a fait l’objet de plusieurs publications internationales.

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Endoscopie

Quand une endoscopie digestive monte à la tête.

2024

Régis HOUNSINOU1, Anne-Laure DESGABRIEL1, Julia ROUX1, Aida REBIHA1, Céline SOMSOUK1, Pauline CARAUX-PAZ2, Armand GARIOUD1.
1. Service d’Hépato-gastroentérologie – Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve Saint Georges.
2. Service des maladies infectieuses et tropicales – Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve Saint Georges.

Endoscopie – 17/05/2024 – Cas clinique

Il s’agit du cas d’un homme de 69 ans originaire de Guadeloupe suivi pour une cirrhose compensée liée à l’alcool associée à une hypertension portale cliniquement significative avec des varices œsophagiennes grade 1 sous Bêta-bloquant non cardio-sélectif. Il a comme antécédent une gastrectomie partielle pour ulcère antral en dysplasie de bas grade et une insuffisance rénale chronique par probable néphro-angiosclérose stade IIIB (DFG 35ml/min/1.73m2).

Présentant une anémie ferriprive, il a été exploré par endoscopies digestives haute et basse. L’anastomose gastro-jéjunale était normale de même que les biopsies étagées. La coloscopie a permis l’exérèse de 9 polypes dont 2 supra-centimétriques. 8 d’entre eux étaient des adénomes en dysplasie de bas grade. Aussi, trois autres polypes ont été laissés en place pour une exérèse dans un second temps interventionnel. Les suites immédiates ont été simples.

21 jours plus tard, le patient a été adressé aux urgences pour une céphalée fébrile associée à une obnubilation, une ataxie, une raideur de nuque et des vomissements en jet avec mise en évidence d’un souffle systolique aortique diffus. Le bilan biologique était sans particularité hormis une élévation de la CRP à 19 mg/L. Devant ces symptômes, un traitement par Aciclovir 700mg/8h a été initié et une ponction lombaire réalisée en urgence. Le LCR était trouble avec 130 éléments à prédominance de polynucléaires neutrophiles, une hyper-protéinorachie à 9g/L et une hypoglycorachie. Il a été alors ajouté une antibiothérapie à dose méningée par Céfotaxime 7g/8h et Amoxicilline 4g/8h. La mise en culture n’a pas trouvé de germe mais les hémocultures aérobies et anaérobies réalisées à l’entrée sont revenues positives à Streptoccocus salivarus. Devant une souche multi sensible et un bilan d’endocardite et de localisations secondaires négatifs par scanner thoraco-abdominopelvien, l’antibiothérapie a été adaptée avec poursuite de l’Amoxicilline à la dose de 14g/24h en continu pour une durée totale de 16 jours dont 15 jours après la première hémoculture négative.
L’évolution clinico-biologique a été rapidement favorable avec la normalisation de l’examen neurologique et du syndrome inflammatoire biologique dès la première semaine de traitement.

La porte d’entrée de cette bactériémie est assurément liée à un des deux gestes endoscopiques qui a entrainé une effraction de la muqueuse digestive avec translocation sans pouvoir en attribuer l’imputabilité à l’endoscopie digestive haute ou basse. L’immunodépression chronique induite par la cirrhose et l’insuffisance rénale chronique sont un terrain favorisant.
Streptococcus salivarus est une bactérie Cocci Gram positif commensale de la cavité buccale mais également du tube digestif et des voies génito-urinaires. Elle est habituellement non pathogène mais de rares cas de bactériémies, méningites, péricardites, ou encore de péritonites bactériennes spontanées (liste non exhaustive) lui ont été attribués. Bien que rare voire exceptionnelle, il est important de savoir évoquer une infection à Streptococcus salivarus devant une situation septique post endoscopie digestive notamment chez un patient fragile présentant un déficit immunitaire acquis.

Une revue de la littérature de cette infection à Streptococcus salivarus sera faite lors du Congrès.

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Endoscopie

Etude prospective sur les coloscopies sans AG (hypnose + MEOPA) du CH d’Aix-les-Bains

2024

Dr Mélodie ABOUSALIHAC, Dr Ana-Maria IRIMIA, Dr Gaelle d’HAUTEFEUILLE, Dr Simona TIRZIU, Dr Aude TURCRY

Endoscopie – 13/06/2024 – Communication orale

En raison de la crise COVID et de l’accès au bloc restreint, nous avons proposé à nos patients de réaliser leur coloscopie sans AG (conversation thérapeutique +/- MEOPA). Nous avons inclus en prospectif tous les examens de coloscopie (+/-FOGD) sans AG de janvier 2021 à aout 2021 de façon à évaluer la faisabilité, la sécurité et la tolérance de ce type de procédure. Au total 289 patients ont été inclus, dans 99% des cas ils bénéficiaient d’une coloscopie seule. L’examen était complet dans 88% des cas. Si des polypes étaient detectés, ils étaient resequés dans 81% des cas, les cas où les polypes étaient laissés en place se justifiaient par leur taille. Il n’a été relevé qu’une seule complication (malaise vagal). La durée moyenne de l’examen était inférieure à 45 minutes dans 75% des cas. Le patient restait moins de 2 heures dans le service dans 79% des cas. L’examen était jugé comme comfortable dans 90% des cas, l’EVA moyenne pendant l’examen était de 5,1 (0.10) (ponctuelle 74%, intermittente 22%, continue 3%). 87% des patients recommenceraient cet examen sans AG. Au total, cette étude nous a permis de montrer que les examens sans AG donnent satisfaction en terme de qualité d’examen, durée de procédure, et satisfaction du patient, la douleur du patient restant supportable et ponctuelle dans la majorité des cas. Cela a également valorisé grandement le rôle des paramédicaux notamment celles qui pratiquent la conversation therapeutique.

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Endoscopie

Predictive factors of spontaneous biliary clearance and unnecessary ERCP in patients with choledocholithiasis

2024

Fábio Pereira Correia, Henrique Coelho, Mónica Francisco, Gonçalo Alexandrino, Joana Carvalho e Branco, Jorge Canena, Luís Carvalho Lourenço, David Horta

Endoscopie – 28/04/2024 – Communication orale

Aims: ERCP is associated with a non-negligible rate of adverse events (up to 10%) and should be reserved for procedures with therapeutic intent. Choledocholithiasis is the most common indication, however, if there is spontaneous migration of stones, ERCP becomes unnecessary. The incidence of this occurrence and the predictive factors are subject to discussion. The aim of this study was to evaluate predictive factors for spontaneous migration of CBD stones, in patients diagnosed with CBD stones on imaging and native papilla, which correlate with unnecessary ERCP.

Methods: Retrospective study including patients with native papilla who underwent ERCP after imaging diagnosis of choledocholithiasis, between January 2020 and June 2023, in a center with a high volume of ERCP (>400/year). The following data were recorded: patient characteristics, laboratory evaluation, imaging tests, time between the diagnosis of choledocholithiasis and ERCP, data relating to ERCP and complications. Patients were divided into 2 groups (presence or absence of CBD stones on ERCP), and univariable and logistic regression analyses were performed to determine independent factors of unnecessary ERCP.

Results: 334 patients were included (mean age 71.7 years; 60.8% female): 256 (76.6%) with CBD stones in ERCP and 78 (23.4%) without. The presentation with pancreatitis (OR 2.302, p=0.02) and acute cholangitis (OR 0.167; p<0.001) were different between the groups, but only pancreatitis proved to be an independent factor for spontaneous biliary clearance. Regarding laboratory tests, only the bilirubin value immediately prior to ERCP revealed significant differences between the groups (2.81 vs. 0.83 mg/dL; p<0.001), with bilirubin < 2 mg/dl being a predictor of unnecessary ERCP (OR 8.554; p<0.001). About imaging findings, the presence of stones with dimensions ≤ 5 mm (OR 18.2; p<0.001) and a CBD diameter < 10 mm (OR 2.650; p < 0.001) proved to be predictive factors for ERCP without CBD stones. Of the patients undergoing ERCP within 7 days of diagnosis, 16.3% did not have choledocholithiasis, compared to 37% when ERCP was performed after 7 days (p<0.001). This cut-off (ERCP > 7 days after diagnosis) confirmed to be a predictor of unnecessary ERCP (OR 2.743, p<0.001). There were 5 pancreatitis (4 mild and one severe) in the group of patients without evidence of choledocholithiasis on ERCP. Conclusions: In patients with predictive factors for spontaneous clearance of CBD stones, such as biliary pancreatitis, bilirubin prior to ERCP < 2 mg/dL, stones ≤ 5 mm, CBD < 10 mm, and diagnosis > 7 days, especially if combined, an additional test with high sensitivity (such as endoscopic ultrasound) should be considered to minimize unnecessary ERCPs and possible complications

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Gastroenterologie

CAPABLES : Cohorte ANGH des Pancréatites Aiguës Biliaires Légères et Sévères. Premiers résultats des données épidémiologiques et des caractéristiques de l’hospitalisation initiale.

2024

F Moryoussef (Poissy), D Grasset (Vannes), AJ Remy (Perpignan), S Bellon (Avignon), P Mayer (Strasbourg), M Vidon(Creteil), A Drouet d’Aubigny (Quimper), C Lemaitre (Le Havre), C Locher (Meaux), M Medmoun (Creil), F Skinazi (St Denis), V Quentin (St Brieuc), MP Ripault Landi (Narbonne), M Kaassis (Cholet), C Yzet (Amiens), J Lollivier (Valenciennes), G Allard (Aix), F Ehrard (Lorient), R Gerard (Lille), A Siala (Marne La Vallée), F Goutorbe (Bayonne), A Cante (Chambery), O Zaharia (Dunquerke), J Albouys (Limoges), F Helluwaert (Annecy), E Siegel (Mulhouse), T Grainville (Rennes), C D’Engremont (La Tronche), N Etchepare (Valence), C Levi (Corbeil), A Martin (Bicetre), A Pauwels (Gonesse), W Al Rafei (Montelimar), O Daboussi (Chartres), A Culetto (Toulouse), A Becq (H Mondor), A Garioud (Villeneuve Saint Georges), R Lupinacci (Boulogne), E Perez (Paris), R Staniuga (Dreux), D Cuen (St-Malo), A Caldiero (Paris), C Charpignon (Paris), L Caillo (Nimes), E Gelsi (Nice), S Peschard (Meulan), C Joseph-Reinette (Argenteuil), I Touze(Lens), E Abou-Ali (Paris), M Carlon (Grasse), M Jeune (Macon), Q Laurent Badr (Reims), J Boundou (Mantes), P Andrau, N Reboux (Brest), Y Lebaleur (Paris), C Subtil(Bordeaux), R Benamouzig (Avicennes), V Rebours(Beaujon) et G.Macaigne (Montfermeil).

Gastroentérologie – 15/05/2024 – Communication orale

Introduction :
La prise en charge thérapeutique des pancréatites aiguës (PA) est bien codifiée. Dans la pancréatite aiguë biliaire (PAB), les places respectives de la sphinctérotomie endoscopique (SE) et de la cholécystectomie précoce sont bien établies. En revanche, les modalités de ré-alimentation précoce orale ou entérale exclusive jusqu’à la cholécystectomie ne font pas l’objet de consensus et restent débattues.

Objectif :
Les principaux objectifs de cette étude ont été l’évaluation des pratiques concernant la réalimentation en cas de PAB et des évènements biliaires survenant avant cholécystectomie en fonction du type d’alimentation (orale, entérale ou parentérale). Nous présentons les premiers résultats concernant les données épidémiologiques de notre cohorte et les caractéristiques de l’hospitalisation initiale.

Malades et méthodes : il s’agit d’une étude prospective observationnelle multicentrique française menée entre octobre 2022 et décembre 2023, dans laquelle les malades ayant une PAB ont été inclus par 60 centres hospitaliers actifs (40 CHG et 20 CHU). Le diagnostic de PA était retenu en cas de présence d’au moins 2 des critères suivants : douleur abdominale aiguë compatible, lipasémie supérieure à 3N et aspect de PA à l’imagerie et l’origine biliaire en cas de présence d’au moins l’un des 3 critères suivants : taux sérique d’ALAT supérieur à 3N, présence de lithiase ou sludge vésiculaire ou lithiase dans la voie biliaire principale (VBP), une dilatation de la VBP de plus de 8mm chez les sujets de moins de 75 ans ou de plus de 10mm chez les plus de 75 ans. Les critères d’exclusion étaient un ATCD de cholécystectomie ou de sphinctérotomie, une pancréatite chronique et les malades sous tutelle ou curatelle. La sévérité de la PAB a été évaluée à partir de la présence d’un syndrome de réponse inflammatoire systémique (SRIS) à 48 heures et du score d’Atlanta calculé à 96 heures. La totalité des données ont été recueillies, via un eCRF au cours de l’hospitalisation initiale.

Résultats : 1 173 malades avec PAB ont été inclus, d’âge médian 62 +/- 19 ans, dont 54% de femmes. Au moment du diagnostic de PA, 20% présentaient une lithiase de la VBP, 16% une angiocholite et 14% une cholécystite aiguë. 73% des PAB étaient légères à modérément sévères (LMS) et 27% sévères. En cas de PAB LMS, une cholécystectomie était réalisée au cours de la même hospitalisation dans 33% des cas avec une durée médiane de 8 +/- 11,6 jours, 45% des cholécystectomies étant différées pour raison d’organisation hospitalière. Une SE était réalisée chez 16% (n=179) des malades, respectivement pour angiocholite, lithiase de la VBP symptomatique et reprise alimentation orale dans 28%, 66% et 6%. Le taux de complication était de 4,5%.
Au-delà des 72 premières heures de prise en charge, une reprise de l’alimentation orale était réalisée chez 67% et 49% et une nutrition entérale chez 9% et 33% des malades respectivement avec PAB LMS et sévères.
Au cours de l’hospitalisation initiale (durée moyenne de 11,4 +/- 12,9 jours), la survenue d’évènements biliaires ne dépendait pas du type de réalimentation (orale 4,9% vs entérale 6,4% ; OR 0,77 95%IC : 0,37-1,72), ni de la sévérité de la PA.

Conclusion : Les premiers résultats concernant l’hospitalisation initiale confirment que 2/3 des PAB sont légères à modérées, 1/4 des PAB avaient initialement une complication biliaire associée. Au cours de la prise en charge hospitalière initiale, une cholécystectomie était réalisée chez seulement 33% des malades avec PAB légères à modérément sévères et une SE chez 16% des malades, principalement en raison d’une lithiase de la VBP symptomatique. Au cours de l’hospitalisation initiale, le taux d’évènements biliaires n’était pas significativement différents chez les malades ayant repris une alimentation entérale versus ré-alimentation orale.